jeudi 7 juillet 2022

« La nuit des églises » 2022

Vitrail, Ste Famille à Nazareth
Pour cette 11ème "Nuit des églises" (la 8ème à Fontenay-le-Comte*) c'est l’église Saint-Vincent de l’Orbrie qui était à l'honneur et nous accueillait en ce 1er juillet. 

Les explications de Louis Cazaubon tant à l’extérieur qu’à l’intérieur de l’église ont passionné l’assistance nombreuse et attentive. L'intérieur de l'église a été passé au crible de la description : architecture, vitraux, mobilier, chemin de croix, statues, objets de culte, jusqu'au sol en carrelage mosaïque d'origine. Attirant notre attention sur telle ou telle particularité Louis a éveillé son auditoire à la singularité de cette église qui, à travers ses vitraux et sa statuaire, donne la part belle à l'enfance du Christ et à la Vierge Marie. Explications complétées par le diaporama réalisé par Guy et Martine Clénet de l’association des Amis du patrimoine religieux

Dans une scène vivante les enfants du village, costumés en Nazaréens, ont fait écho au vitrail de la sainte Famille à Nazareth. Particulièrement attentifs aux gestes de Joseph, Jésus et ses cousins apprenant le métier de charpentier tandis que la chorale chantait "Famille sainte en Israël". 

La musique a eu également la part belle au cours de cette soirée, avec la chorale Saint-Hilaire, Graziella, jeune accordéoniste de l'Orbrie qui a ravi son public, et Henri Chauveau dans sa magnifique interprétation de l'Ave Maria de Schubert. 

Merci et bravo à tous les artisans de cette veillée où chacun était invité à se dépasser pour que ce projet soit réussi faisant de ce moment une soirée ouverte à tous dans la joie d'accueillir croyants et non croyants, personnes proches ou plus éloignées de l'Église, jeunes et moins jeunes et de poursuivre la rencontre autour d'un verre de l'amitié à la nuit tombée. 

Rendez-vous dans un an pour découvrir une autre église. 

 

* Pour mémoire "Nuit des églises" précédentes :

 

 ► Photos de la soirée (cliquer sur la photo pour ouvrir l'album)

 

La nuit des églises 2022

 

 

Saynète avec les enfants de l'Orbrie

 


lundi 6 juin 2022

Biennale 2022

Retour de la Biennale ce dimanche 4 juin 2022. Fêtée tous les deux ans le Covid en avait privé les Fontenaisiens en 2020. Elle était donc particulièrement attendue cette année.

Tradition respectée. Au cours de ces longs mois les quartiers ont confectionné leurs chars avec des fleurs en papier. Plus de 200 000 fleurs pour certains chars, c'est dire le temps et la patience des petites mains. Et dans le secret, car ce n'est qu'au moment du défilé que sont dévoilés les chefs-d’œuvre.

Festivités retrouvées, attendues et appréciées. Un vrai bonheur !

Photos de la journée



Biennale 2022

Inauguration de la chapelle de Bourgenay

Et voilà deux belles journées de fête autant appréciées qu'attendues après tant de mois difficiles dont seul le Covid porte la responsabilité.

L'inauguration de la chapelle Notre-Dame de l'Espérance à Bourgenay (Talmont St Hilaire) pour commencer et le lendemain la Biennale à Fontenay-le-Comte.

Ce samedi 4 juin c'est vers Bourgenay que convergent nos chemins. Après plusieurs mois de restauration, perturbée par la pandémie, la chapelle est à nouveau ouverte au public et transformée tout en gardant son architecture originelle et sa spécificité. Plus claire, plus lumineuse, plus propre, elle enchante les visiteurs.

Les travaux ont été menés par l'entreprise Laurent (de La Mothe-Achard), des jeunes de la Maison Familiale Rurale de Talmont-Saint-Hilaire et M. Marc Suchot, salarié de la Congrégation, pour les statues.

Cette restauration a pu se faire avec le soutien de la Fondation du Patrimoine et de nombreux donateurs, amoureux de cette chapelle, parfois venus de loin. Notons en particulier la participation généreuse d'une dame de Belgique très attachée à ce site.

Quelques prises de parole ont permis de retracer brièvement l'histoire de ce lieu et de remercier les donateurs : sœur Martine Chaillot, supérieure générale de la Congrégation ; M. Patrick Nayl, délégué de la Fondation du Patrimoine pour les Pays de la Loire et Mme de Ponsay, déléguée des Pays de la Vendée de la Fondation du Patrimoine ; Mme Catherine Garandeau, adjointe au maire de Talmont-Saint-Hilaire, en charge de l'action sociale et de la solidarité.

Au terme de ces interventions M. Nayl a remis une plaque de la Fondation du Patrimoine à apposer sur l'édifice et un chèque symbolique de 40 457 €, somme des dons récoltés via la Fondation du Patrimoine.

La parole a également été donnée à M. Laurent, de l'entreprise restauratrice, qui a pu donner quelques précisions sur sa méthode de travail.

A l'issue de ces interventions la cloche de la chapelle a repris son service, sonnant à toute volée, et manifestant ainsi sa joie de voir revenir visiteurs et pèlerins.

Que par cette restauration la chapelle continue à être un lieu de recueillement, de culte paroissial et de pèlerinage fréquenté. Qu'elle continue à accueillir des concerts et activités culturelles.


Photos de l'après-midi (cliquer sur la photo pour ouvrir l'album)




mercredi 13 avril 2022

Un nouveau chemin de croix pour l'église de Longèves

Ce mardi 12 avril 2022 avait lieu en l’église St Christophe de Longèves l’inauguration et bénédiction du nouveau chemin de croix.

Cette église n’avait en effet plus de chemin de croix depuis une cinquantaine d’années.
En 2019 l’association des Amis du patrimoine religieux de la paroisse, soucieuse de la conservation et mise en valeur du patrimoine religieux, a inscrit ce point à l’ordre du jour de ses travaux et a demandé à Jean-Yves RENAUD, artiste fontenaisien, de penser et créer un chemin de croix pour l’église de Longèves.

L’œuvre qui est présentée ce soir est le fruit de recherches, de lectures, de longues méditations et du travail artistique soigné de son auteur. Elle peut surprendre dans son résultat qui nous ouvre à une réalisation contemporaine. De même l'artiste a intégré une 15ème station,comme cela se fait souvent de nos jours, station qui ouvre à la résurrection du Christ, à la nôtre, notre foi chrétienne nous dit que tout ne s'arrête pas au soir du vendredi saint.

« Nous avons fait le pari de ce chemin de croix dans lequel le contraste des couleurs révèle ce qui est en jeu.
Nous avons fait le choix d’un support de matériau contemporain.
Voilà qui nous garde d’une fausse conception de la tradition dans l’Église : il ne s’agit par de répéter le passé, de figer le patrimoine dans une époque révolue, mais de transmettre avec la culture d’aujourd’hui
le message évangélique revisité, relu, approfondi.
L’Église aime à déployer au fil de son Histoire la confiance aux artisans et artistes pour que chaque époque, chaque culture incarne le salut universel.
 »

Abbé François BIDAUD

L’abbé François BIDAUD a béni ce nouveau chemin de croix et encensé chacune des 15 stations tandis que Jean-Yves RENAUD les commentait.

Cette soirée mettait également en valeur les travaux de rénovation de l’église menés par la commune de Longèves et le Conseil départemental de la Vendée en présence de leurs représentants respectifs.

  

Bénédiction chemin de croix Longèves XXXX 

 

mardi 8 février 2022

Célébrer dimanche autrement

 

Nous arrivions quasiment au terme de notre session. Trois jours sur l'écologie en réponse à une demande du Chapitre de Congrégation "d'organiser des journées sur Laudato Si". Cette première rencontre était à l'attention de sœurs de la Congrégation et de nos collaborateurs les plus proches.

Pas de prêtre dans notre groupe, donc pas de messe en ce dimanche. Mais nous avons pris un temps de célébration de la Parole. Soigneusement préparé par les organisatrices ce temps reprenait, dans sa première partie, la structure de la liturgie de la messe : accueil, rite pénitentiel, gloire à Dieu, lectures bibliques. Nous avons chanté, prié, écouté, médité et partagé la parole de Dieu que la liturgie nous proposait ce dimanche. Proclamé notre foi et prié aux intentions de l'Église et du monde. Rien de bien nouveau jusqu'à présent.

Après la prière universelle le temps d'offertoire a pris les mots de notre prière de Congrégation dite toutes ensemble. Prière d'offrande du Christ à son Père et de nous-mêmes au Père, par le Christ, avec Lui et en Lui.

Le Notre Père prié ensemble, lentement, fraternellement, a ouvert tout naturellement une méditation sur le pain et une prière d'action de grâce rédigée par l'une de nous.


Ce pain que Dieu nous donne chaque jour…  cette belle miche de pain doré, apportée dans l'assemblée, avec toute sa symbolique. De quel pain ai-je besoin, aujourd'hui ? de quel pain vais-je me nourrir ? ce pain qui se partage… Nous étions conviées à continuer à vivre la fraternité en le partageant au cours du repas qui a suivi.

Nous avons eu une belle célébration, priante, fraternelle. Avec la liberté de l'organiser en harmonie avec ce que nous avions vécu ces trois jours, y intégrant la richesse des découvertes et des partages, les questionnements apportés, libérées des contraintes de la liturgie de la messe pour oser innover, adapter. Ni meilleure qu'une célébration eucharistique, ni au rabais, tout simplement autre.

Clin d'œil à tous les frileux réticents à mettre en place de telles célébrations. Audace d'une communauté religieuse d'oser une célébration de la Parole un dimanche. Chemin possible pour nos grandes communautés religieuses sans aumônier, pour nos communautés paroissiales en manque de prêtres.

 

 

dimanche 28 novembre 2021

Médias... coup de gueule

UN, bien sûr les médias se font des gorges chaudes de cette histoire de femme. Parce que ça, c'est croustillant, c'est du people et on va bien la faire mousser, ça va amener de l'audimat, des lecteurs. Et puis si on peut encore enfoncer un peu l’Église ça tombe à point dans le contexte actuel.

DEUX (conséquence de UN ?), on ne parle quasiment que de cette histoire de femme comme motif de "démission" de Michel Aupetit, archevêque de Paris (n'est-ce pas France 2, Laurent Delahousse, JT du 26/11/2021 ?). Et pourquoi passe-t-on sous silence le premier motif qui me semble plus grave, à savoir sa façon de gouverner ?

Plus grave avez-vous dit ? Plus grave d'abord parce que c'est quelque chose d'actuel, d'aujourd'hui, du vécu contemporain, une accumulation de plusieurs faits qui sont passés sous silence.

Ensuite parce que cette histoire de femme remonte à neuf ans (2012), qu'il s'en était ouvert à sa hiérarchie et certains collaborateurs et que, apparemment, ça n'avait pas été plus perturbant que ça et  demeuré sans conséquence apparente sur la suite de son parcours (Michel Aupetit a été nommé évêque en 2013, archevêque en 2018 et cette "histoire" date de 2012).

Enfin, que savons-nous de cette histoire de femme ? Ce que les médias nous en disent, encore. Quelle objectivité ? A lire les interventions de Michel Aupetit (et pourquoi ne le croirait-on pas ?) moi, je retiendrai bien que c'est plutôt lui qui a été harcelé et non l'inverse.

Médias, vous avez un pouvoir énorme ! Pouvez-vous s'il vous plaît arrêter de contribuer à détruire les gens sur des rumeurs, des infos partielles voire erronées ?

Je sais que ma voix n'a aucun poids, qu'elle est ridicule dans ce torrent de boue, dans cette désinformation massive... qu'importe, je le dis quand même. C'est mon coup de gueule du jour.

Je n'ai pas spécialement à défendre Michel Aupetit, et ce n'est pas ce que je cherche, mais que justice et vérité soient rendues. Et je prie pour lui, c'est ma seule arme.


jeudi 28 octobre 2021

"Pour nous, c'est Versailles"

Appartement (ancienne cuisine)

Ce matin j'étais invitée à l'inauguration de logements sociaux à Fontenay-le-Comte. J'y allais pour représenter la Congrégation mais aussi très curieuse de voir ce qu'était devenue le lieu de notre noviciat, il y a maintenant bon nombre d'années.

Appartement (ancienne cuisine)

Cette maison, à la fois au cœur de Fontenay et retirée, à l'abri des regards, derrière la maison de retraite et le cabinet de radiologie, désaffectée depuis plusieurs années, a fait l'objet d'un bail à réhabilitation avec SOLIHA (Solidaires pour l'Habitat). Le bâtiment a été confié à SOLIHA à charge pour cette association de le rénover et d'en faire des logement sociaux. Faire du neuf avec de l'ancien, en centre ville, dans un périmètre protégé, pour y accueillir des gens modestes et vulnérables.

Le projet a rencontré l'assentiment de la ville de Fontenay-le-Comte, de la communauté de communes, soucieuses de rénover le centre ville et de la repeupler avec une population modeste en lui offrant les services de proximité de la ville.

Mezzanine
Le résultat est là : six logements de tailles différentes, dont trois au rez-de-chaussée adaptés au handicap, et actuellement occupés par trois hommes et trois femmes. Dans le respect de l'architecture du secteur, conservant à l'extérieur du bâtiment son cachet d'origine. J'ai admiré toute la rénovation et en particulier celle de l'étage utilisant harmonieusement le grenier pour en faire une mezzanine.

Un exemple concret de réhabilitation en cœur de ville, où les partenaires sont fiers d'avoir prouvé leur capacité de mener à bien une telle réalisation. D'autres projets sont en cours, encouragés par celui-ci.

Terrasse,
lieu de convivialité entre les locataires

Pour cette inauguration les locataires (arrivés en novembre 2020) étaient présents et avaient préparé un verre de l'amitié pour continuer les échanges après les discours plus officiels. Tout surpris que ce lieu ait été habité par des religieuses en herbe, et avides de savoir comment c’était "avant" ils ne tarissaient pas de questions. Ici c'était la chapelle... là, la salle de cours... là, la cuisine... et chacun de s'en amuser.

Appartement
(ancienne salle de cours)

Pour nous, sœurs des Sacrés-Cœurs, nous sommes heureuses d’avoir contribué à cette réalisation, permettant cet accueil de gens défavorisés, à proximité des services de la ville. Personnellement je suis heureuse de cette réalisation, heureuse de voir que ce lieu continue à vivre, à servir et à rendre heureux. Car ils sont heureux les locataires, ils étaient rayonnants et n'ont cessé de remercier tous les partenaires du projet. "Pour nous, c'est Versailles" a dit l'un d'eux. 

Et ils ne veulent pas en rester là avec nous : "il faudra revenir prendre un café avec nous... et puis vous viendrez avec les autres sœurs".



5 des 6 locataires actuels

Jardin haut (entrée)