Certains y verront peut-être du folklore
- Pardon pour nos manques de patience et de prudence au volant,
- pardon pour toutes les fois où notre conduite a été pour nous un moyen d’exprimer le pouvoir et la domination au lieu d’être source de partage et de solidarité
- pardon pour nos refus de marcher à ta suite, Seigneur.
Dans son homélie le célébrant a mis en parallèle les textes de la liturgie et nos comportements de conducteurs, tout en l’émaillant de citations du Pape François lors de la veillée pour la Paix dans le monde la veille au soir, à partir de trois mots-clés : fraternité - fragilité - responsabilité. Frères fragiles et responsables les uns des autres. "Oui, tu es le gardien de ton frère. Être une personne humaine signifie être gardiens les uns des autres !" a dit le Pape François samedi soir place St Pierre, même si c'était dans un contexte bien différent.
A la fin de la messe le patron d'une auto-école de la ville a retracé les grandes étapes de la sécurité routière qu'il a regroupées en 4 périodes : de la 2e guerre mondiale à 1970 - 1970-1990 - 1990-2000 et de 2000 à aujourd’hui. Toute une réglementation qui a contribué à passer de 14 000 morts par an à 3 900.
Et après la messe la bénédiction des conducteurs. Une centaine de véhicules ont ainsi défilé : voitures, vélos, motos, quads, skateboards et même une trottinette. Quelques belles machines que les enfants dévoraient des yeux. Chacun était accueilli par un "bonjour" et un mot amical du prêtre qui s'est aussi montré intéressé par les belles bécanes ("et celle-là c’est quel modèle ?") et ça leur a fait plaisir aux motards qu'on s'intéresse à leurs motos et qu'on les regarde avec bienveillance. Il demandait aussi à chaque conducteur son prénom, et celui du passager, et du "bout d’chou là-bas derrière". "Annie et Erwan, que le Seigneur vous bénisse, au nom du Père et du Fils et du St Esprit, Amen, et bonne route !"
Ce week-end était sous le signe de la Paix, là aussi chacun s'est senti invité à être artisan de Paix au volant de son véhicule.
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