Faudrait savoir : ils commencent par lui amener la femme prise en flagrant délit*, qu'ils accusent, et quand Jésus leur rétorque "et bien si vous êtes meilleurs allez-y, jetez lui la pierre" ils
©Carpe Deum |
La loi, du temps de Jésus,
condamne l'adultère à la lapidation. Mais Jésus semble faire le sourd., il ne
dit rien par rapport à l'accusation elle-même. Il dessine sur le sol. Plutôt
limite comme politesse, provocation. Et les scribes et pharisiens d'insister :
non mais quand même il y a une sanction pour ça, alors tu en dis quoi , toi ?
Jésus ne répond toujours pas à la question mais renvoie chacun à sa conscience,
il ne condamne pas la femme : "Je ne te condamne pas. Va et désormais ne
pèche plus".
En même temps que Jésus
pardonne la femme et la renvoie à sa vie il ne l'enferme pas dans sa faute, mais
lui ouvre un avenir, faisant comme un écho à la parole de St Paul aux Philippiens (8, 13) :
"oubliant ce qui est en arrière, et lancé vers l'avant".
Qui es-tu donc pour juger ton
frère ? Il ne s'agit évidemment pas de dire que tout est bien,
il faut distinguer le bon du mauvais, mais il s'agit de ne pas juger la
personne. Difficile exercice de
condamner l'acte sans jamais condamner la personne qui le pose. Ainsi en est-il de tout
comportement moral.
L'amour efface le passé, aucun
n'osa jeter la pierre,
et tous les yeux se sont baissés.
et tous les yeux se sont baissés.
L'amour efface le passé
[…] il nous redonne une
autre chance
il nous invite à pardonner,
l'amour efface le passé.
l'amour efface le passé.
(Paroles de M. Ginot, sur une
musique de J. Akepsimas)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire