J'ai un penchant pour celui qui dit non-oui... je ne sais pas pourquoi...
Rappel de l'histoire, si vous ne voulez pas lire le texte. Jésus s'adresse à son entourage et comme souvent pose une question. Un père demande un service à ses fils. Le premier refuse, puis s'étant repenti, il rend ce service. Le second, c'est le contraire, il dit : oui, oui, j'y vais... mais ne fait rien. Devinette de Jésus : lequel a fait la volonté du père ? Facile la réponse ! Et puis après tout ce qui compte c'est que le boulot soit fait.
Celui qui commence par dire non à ce qu'on lui demande, il refuse. Évident ! Pas si sûr qu'il refuse vraiment ! Ce n'est peut-être pas définitif. Il pose les marques, il délimite son terrain, il se donne le temps de réfléchir, le droit de changer d'avis... Un peu une façon de ne pas avoir le nez dans le guidon. C'est malin de dire oui, de s'engager, et après de revenir sur sa parole. Et on peut avoir plein de raisons
Celui qui commence par dire non c'est un peu comme celui qui s’assoit avant de construire sa maison et qui évalue ce qu'il peut faire. Sagesse... prudence... C'est aussi une façon de ne pas se laisser
Non-oui, après tout, c'est très libérant ! Mais faut pas en abuser quand même...
Et puis maintenant, je comprends mieux la fin du texte d'aujourd'hui, ou plutôt le rapport entre la première partie et la seconde. L'histoire des deux fils, non-oui-oui-non, et les publicains et les prostituées qui seront les premiers. Alors ? oui-non ? non-oui ?
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