mercredi 26 juin 2013

Humble Saint Joseph


Ste Famille - Chapelle Union Chrétienne
Quelqu'un aura remarqué quelque chose de nouveau, dernièrement, dans les prières eucharistiques de la messe ? Heu... les prêtres, vous êtes hors jeu : trop facile ;)

Et qui répondra... bah non... ne sera pas excommunié car reconnaissons qu'il faut une attention certaine pour saisir la nouveauté.

En effet, depuis quelques jours, le nom de Saint Joseph époux de la Vierge Marie est ajouté aux prières eucharistiques II, III et IV à la suite du nom de la Bienheureuse Marie toujours Vierge.

Le décret romain date du 1er mai 2013, mais n'a été publié que le 19 juin et appliqué aussitôt, bien sûr. J'avoue que je n'aurais pas remarqué (tout de suite) si je n'avais vu passer l'info ici ou là. Dénicher 3 mots nouveaux dans tout le déroulement de la messe, et même seulement de la prière eucharistique, c'est subtil. A moins de s'appeler Joseph, car entendre son nom, ça attire toujours l'attention n'est-ce pas ? Les Joseph, vous aviez remarqué ?...

Il était temps de redonner à St Joseph, déjà si humble dans toute sa vie sur terre, une place aux côtés de son épouse dans la liturgie eucharistique. Il était bien cité dans la prière eucharistique n° 1... pourquoi pas dans les autres ?

Mieux que n'importe quel discours explicatif de cette nouveauté, prenons connaissance du texte officiel et intégral du décret.

Alors, à la prochaine messe... tendez bien l'oreille. Un indice ? C'est après la consécration.


mercredi 19 juin 2013

Un Dieu de tendresse vous attend !

Telle était l'invitation pour la fête du Sacré-Cœur, fête de la Congrégation. Invitation large, ouverte à qui veut venir et pas seulement pour les Sœurs. Temps de partage, de détente, de réflexion (un peu), de témoignages. Tendresse de Dieu vécue au quotidien, dans différentes situations... et j'en retiens deux.

Pour Daniel, aumônier d'hôpital, faire signe de la tendresse de Dieu ça ne se fait pas tout seul, mais en équipe, en Église. Chacun dans son rôle, doit trouver sa place dans l'équipe, et ce n'est pas toujours simple. Et chacun dans son action engage l'aumônerie tout entière. Ensemble et en Église. Cela donne lieu à des partages, des relectures.
Dans cette démarche d'accompagnement en milieu hospitalier le facteur temps est particulièrement important, aussi bien pour le visiteur que pour le visité. S'ajuster au temps de l’autre, trouver le moment juste pour rencontrer les personnes quand elles sont malades, fatiguées. Et le moment juste n'est pas le même pour tous. Le temps qu'il faut pour rencontrer l'autre, pour qu'il réalise ce qu'on lui dit, le temps d'entrer en relation, le temps pour qu'il dise.... pour qu'il se dise.
Et avec le temps, la compassion... mot délicat à utiliser. Trouver la juste attitude en étant avec mais à côté, jamais à la place. Pauvreté de nos moyens, de notre impuissance.

Pour Jeanne-Marie, responsable d'une communauté de Sœurs âgées (moyenne d’âge 87 ans) c'est chaque jour que se manifeste la tendresse de Dieu. Tout d'abord ces communautés de Sœurs âgées disent la sollicitude de la Congrégation qui nous accueille. Congrégation qui s'est engagée à nous soutenir toute notre vie lorsque nous l'avons choisie pour y vivre à la suite du Christ. Un peu comme des époux se promettent fidélité et soutien pour toute la vie, dans la santé et la maladie. Tendresse institutionnelle, tendresse réelle.
La vie fraternelle au quotidien est expression de notre engagement dit-elle... et ce n'est pas facile. La difficulté... c'est qu'il y a les autres... et il y a moi. Et pourtant la vie fraternelle s'exprime à travers une multitude de petits gestes, d'attentions au quotidien. Dans une belle énumération poétique, Jeanne-Marie donne de ces exemples d'entraide, signes de la tendresse de Dieu au quotidien dans nos vies humaines.
Tes jambes se dérobent... prends mon mon bras, je t'accompagnerai.
Tu ne sais plus bien quand c'est l'heure d'aller à la prière ou au repas, je passerai te chercher.
Tes yeux sont brouillés et tu ne peux plus lire ta Bible ni le journal, je t'en ferai la lecture, chaque jour un peu.
Tu te sens maladroite parce que la maladie te fait trembler, je te prêterai mes mains pour saisir ce qu'il te faut. [...]

Ne suffirait-il pas d'ouvrir les yeux pour reconnaître des signes de cette tendresse qui passe tout simplement par la qualité de nos relations humaines ? Et si la tendresse de Dieu n'était autre que la tendresse des hommes pour leurs frères ?

samedi 8 juin 2013

Pour ses 130 ans "La Croix" invite ses lecteurs


18 rue Barbès - 92128 - Montrouge
A l'occasion de son 130e anniversaire le journal La Croix a donné rendez-vous IRL à ses lecteurs. Nous devions être 400, hier, à avoir pu profiter de cette journée portes ouvertes au siège du journal à Montrouge.
Une occasion de découvrir un quotidien côté coulisses, de mettre des lieux et quelques visages sur des noms, de saisir l'objectif poursuivi.
Par groupes d'une vingtaine, toutes les demi heures, les visiteurs ont défilé dans les locaux de La Croix. Une visite bon rythme avec Pierre-Yves Le Priol (pour mon groupe), et bien encadrés, en commençant par la rédaction au 2e étage. Impressionnante cette étendue de bureaux en open space.

La Croix, c'est 90 journalistes, 150 salariés, 20 journalistes qui ne travaillent sur sur l'actu française, tous sujets confondus du vivre ensemble en société, et des correspondants pigistes en région (une quinzaine en France et une trentaine dans le monde). Pas de photographe attitré au journal, mais des photos achetées aux agences.Trois personnes sont employées exclusivement au courrier des lecteurs. Tout courrier (papier ou mail) est lu, pris en considération et reçoit une suite. Cela en dit long de l'attention portée aux lecteurs.

Voilà pour le côté chiffres.

L'impression se fait sur 2 sites, Paris et Galargues (Hérault), afin d'assurer la distribution en temps voulu, sachant que 90 % des lecteurs sont des abonnés. Pour le journal c'est une richesse incomparable de savoir ainsi à qui il s'adresse, de pouvoir consulter ses lecteurs et entretenir des relations avec eux.

Pour son journal bimédia l'équipe de La Croix met autant de soin et d'attention à la publication papier qu'à la publication numérique complètement relookées depuis janvier dernier. Le numérique permet aussi une actualisation au plus près des événements, plusieurs fois par jour. On retrouve le même esprit et les mêmes infos sur les deux supports avec le souci de mettre l'homme contemporain au cœur de l'actualité. Être réactif à l'actu tout en sachant rester dans la distance. Essayer de trouver dans l'actu sombre des choses qui peuvent permettre d'espérer, chercher ce qui est porteur d'avenir et montrer qu'on peut faire changer des choses à nous tous. Et c'est ça qui nous caractérise. (Dominique Quinio, Directrice de La Croix). Objectif aider à mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons. Le numérique permet de faire connaître La Croix à un grand nombre de lecteurs potentiels. Aux publications papier et numérique, ajoutons le site Urbi et Orbi pour une actualité au plus près de la vie de l’Église et qui permet un accès aux textes et documents essentiels de l’Église.

Puis nous nous répartissons en 2 groupes, selon nos préférences, histoire du journal (avec Yves Pitette) ou élection du pape François (avec Dominique Greiner). Pour ma part j'opte pour l'élection de François relue par deux journalistes présents à Rome pendant le Conclave : Isabelle de Gaulmyn et Dominique Greiner. (On peut retrouver ces témoignages sur la page spécifique anniversaire de La Croix).

La Croix est un journal d’Église. Par la simple présence d'un Assomptioniste missionné pour ce travail de rédaction, relecture, validation d'articles de ses collègues cela en fait un journal d’Église, ce que ne sont pas les autres journaux et revues catholiques. Cependant tous les journalistes ne sont pas catholiques, et c'est ce qui fait la richesse de La Croix.

A la sortie un mur de signatures et de remerciements, témoin du succès de l'opération, onéreuse en préparation, en temps, mais une sacrée bonne idée, et un plus dans la relation déjà riche du journal et de ses lecteurs. Merci pour cette initiative et cette découverte.


Site internet La Croix
Page Facebook de La Croix
Site La Croix Urbi et Orbi



Les envoyés spéciaux dans le monde à ce jour (7 juin 2013)

mercredi 5 juin 2013

Comment on devient geek

Je dédie ce billet

à ceux qui ne suivent pas Radio-France-Bleu-Loire-Océan,
à ceux qui n'étaient pas aux écoutes mercredi 22 mai à 7 h (du matin, évidemment),
à ceux qui pestent de ne voir qu'un avatar dans mon mes profils et qui voudraient bien voir ma tronche,
à ceux qui se demandent pourquoi et comment je suis devenue geek,
et à ceux, surtout, qui ont 1 mn et 16 secondes à perdre.

Vous allez donc pouvoir (re)écouter cette interview de Lise Verbeke, mettre une voix sur mon avatar (en attendant la vraie rencontre IRL), mieux me comprendre (enfin !) et perdre 1 mn 16 sec. de votre précieux temps ! Par contre il y en a peut-être quelques uns quand même qui en ont assez de m'entendre, alors vous êtes autorisés à sortir !

Comment Lise et moi nous sommes-nous rencontrées ? Le hasard de Twitter... oui encore ! Une de ses collègues a vu passer quelques uns de mes tweets dans les jours où nous avons fait la table ronde sur les réseaux sociaux et le week-end Diaconia 2013 et elle a pensé que ce serait intéressant de m'interviewer. Ben voyons, une sister qui twitte, blogue, facebook, webmastère... il n'y en a pas tant que ça. Sitôt pensé, sitôt tweeté : "Vous seriez dispo pour une interview ces jours-ci ?". Et voilà tout s'est enclanché à grande vitesse et elle a déboulé chez moi 3 jours plus tard. Et voilà aussi comment de 15 minutes de micro il reste 1 mn 16 de diffusion.


dimanche 2 juin 2013

Une adoration eucharistique planétaire

Il semblerait qu'on ait vécu aujourd'hui un événement d'envergure planétaire sans vraiment l'avoir vu venir.
C'est seulement en milieu de semaine que le Pape demandait une heure d'adoration en coordination avec toutes les cathédrales du monde, le dimanche 2 juin de  17 h à 18 h. Il ne doute de rien François : annoncer ça le 28 mai pour le 2 juin c'est à peine sérieux. Il inscrit cette initiative dans le cadre de l'Année de la Foi, et choisit le jour où l’Église célèbre la fête du Corps et du Sang du Christ. Je ne voudrais pas en rajouter, mais reconnaissons que les réseaux sociaux ont la part belle dans la réussite de cette initiative. Sitôt faite, sitôt relayée par les conférences épiscopales la proposition est arrivée rapidement dans les diocèses, paroisses, Congrégations religieuses et monastères, mouvements etc. Ça a fait un vrai buzz on the web.
Il faut dire aussi que pour l'organisationnel une heure d'adoration ne demande pas grande préparation. Et qu'après tout il fallait surtout sensibiliser les gens et le faire savoir.
Inviter tous les catholiques à prier ensemble, au même moment, en union avec le Pape et à ses intentions (pour l’Église et pour les personnes qui  souffrent), c'était une première ; on parle même "d'événement historique".

Et bien ça s'est fait et ça a superbement bien marché, si je peux me permettre de parler ainsi... Bien sûr à Fontenay nous avons eu ce temps d'adoration eucharistique, de 17 h à 18 h. Malgré une annonce un peu tardive, beaucoup de gens se sont déplacés, et de tous âges. A une heure pas vraiment confortable en cette saison et par une belle journée ensoleillée  qui, comme chacun sait cette année, est quasiment aussi un événement historique. Une heure de prière silencieuse ensemble avec Jésus Eucharistie. Une heure pour aimer et se laisser par le Christ, de cette intimité qui renouvelle et renvoie vers les frères.