dimanche 30 octobre 2011

Chant nouveau... c'est quoi au fait ?

Dans notre paroisse on est drôlement bien organisés, tout au moins en ce qui concerne la préparation de la liturgie des dimanches. Planning ici (organistes), planning là (animateurs), propositions de chants, tout y est pour que ça marche bien. Quelques petites discussions quand on prépare les programmes de chants où on est tiraillés entre renouveler le répertoire mais pas trop parce que ça bouscule et nos-assemblées-n'apprennent-pas-aussi-vite-qu'autrefois (vous voyez ce que ça veut dire), tenir compte des directives diocésaines ;-(  et du pré-répertoire arrêté par la commission ad hoc... ;-(( Bon, j'avoue qu'il m'arrive de râler, mais y a que là que je râle ;-)   parce que je trouve qu'on est parfois bridés.

mercredi 26 octobre 2011

De qui suis-je frère ?

Quelle idée de convoquer autour d'une même table un ancien trader-moine-des-cités, un président départemental des Restos du cœur, un maire socialiste, une conseillère générale nouveau centre et une toute jeune novice  Servante de la Présence de Dieu engagée à Points- Cœur ? Quel point commun ? Ou quelle discussion pimentée en perspective ?...
Pour la discussion pimentée, les noms d'oiseaux et les empoignades verbales, vous repasserez ! Pour un partage tout simple de ce que chacun fait et met en œuvre pour être fraternel, bingo, vous avez trouvé ! C'était en effet la question posée aux intervenants : de qui suis-je frère ? Et comment ça se vit quand on est en responsabilité politique ou sociale, engagée dans une ONG ?

vendredi 21 octobre 2011

Katekita

C'est le nom donné aux responsables de communautés chrétiennes à Tahiti. Et quand je dis responsable c'est au sens fort du mot. Etre Katekita c'est toute une fonction, une mission reçue de l'évêque pour conduire une communauté chrétienne là où il n'y a pas de prêtre.

Hier soir, parmi les nombreuses propositions de la paroisse pour la semaine missionnaire, nous étions conviés à réfléchir à la place des laïcs dans l’Église, à partir d'un docu du Jour du Seigneur sur les Katekita à Papeete (voir ci-dessous). L'étendue du territoire a obligé la population à s'organiser et à prendre en charge la vie chrétienne. Le prêtre peut ne passer que 3 ou 4 fois par an.

mercredi 19 octobre 2011

S'il te plaît, explique-moi l'orgue

Orgue, église Notre-Dame (Fontenay-le-Comte)
 Dans nos églises l'orgue est souvent dans le fond, à la tribune, surtout s'il est imposant par ses dimensions. Raison pratique certainement, raison technique d'acoustique, mais aussi une façon de dire que lors des célébrations religieuses il n'est là que pour accompagner, soutenir, aider la prière. Il n'est pas la vedette. Résultat, on ne le voit, on ne sait pas comment c'est fait, comment ça marche, on ne voit pas l'organiste et son jeu.


Pour pallier cette frustration quelques organistes de la paroisse de Fontenay ont eu l'idée d'un après-midi de l'orgue*. Qu'est-ce à dire ? D'abord un temps de vulgarisation et d'approche à l'attention de tout public intéressé puis un temps d'audition.

dimanche 16 octobre 2011

Si même le Pèlerin s'y met !

En fait ce billet n'est qu'un écho au précédent et j'aurais pu le mettre en commentaire... mais comme j'ai envie qu'il soit un peu lu  ;-)  et que ça illustre plutôt bien mon propos de jeudi, j'en remets une couche. Désolée pour le Pèlerin qui fait les frais de l'opération... ou petite pub quand même au passage.

Donc ça a commencé par un bref échange avec ma nouvelle copine amie sur Facebook, l'autre jour :

jeudi 13 octobre 2011

Messe religieuse


C'est comme ça qu'on dit, maintenant.

La première fois que j'ai vu cette expression dans les avis d'obsèques je l'ai trouvée plutôt bizarre, relue plusieurs fois, cherchant en vain la subtilité, et j'ai fini par conclure que c'était une coquille. Mais ça fait quand même plusieurs fois que je la retrouve dans mon cher quotidien épluché dès l'aube entre café et tartine beurrée. Et ce matin je me suis quand même dit que ce n'était pas une coquille.

Habituellement, dans la quasi totalité de ce genre d'avis, ce journal parle de cérémonie religieuse*. La précision, le pléonasme, seraient-ils devenus nécessaires ? Quelle équivoque cherchent-ils à dissiper ? Que pourrait-on comprendre, imaginer d'autre à propos de messe dans un avis d'obsèques ?

mercredi 12 octobre 2011

Belle !

Depuis que je l'ai aperçue dimanche à la messe, au milieu des enfants, son visage paisible et lumineux ne me quitte pas. Nos regards convergents vers les enfants se sont croisés, par hasard, au-dessus de leurs têtes. Et elle a eu un beau sourire. Et elle était belle, très belle ! Non pas canon à défiler sur les podiums de haute couture ou de prêt-à-porter.  Non, encore plus belle. De la beauté limpide et paisible, discrètement rayonnante de celle qui s'est longuement battue contre une sale maladie, et qui l'a vaincue.

Sa beauté c'était son sourire qui communiquait la paix qui l'habitait. Sa sérénité qui  laissait deviner le long combat qu'elle avait dû mener et dont elle sortait grandie. Son bonheur de retrouver ses activités, les enfants du caté.  Pas d'exubérance, juste à sa place, comme avant, au milieu des enfants, mais ce sourire et cette paix, délicatement rayonnants.

dimanche 9 octobre 2011

Combien vous étiez ? Y avait du monde ?

Ce matin mon curé blogueur a fait un billet sur le sujet, qu'il a intitulé On n'a pas eu beaucoup de succès. Ça tombe bien, j'avais envie de faire, moi aussi, mon petit discours sur le sujet. J'aurais pu mettre un commentaire sur son blog, mais j'avais envie de baratiner m'expliquer un peu plus sur la question et je ne voulais pas squatter son espace.

Église Notre-Dame - Fontenay-le-Comte (85)
 La question qu'il pose est exactement celle que nous nous sommes posée jeudi soir lors de notre réunion de commission culture de l'association du patrimoine. Il n'y était pas, donc ce n'est pas de nous qu'il parle... mais les occasions d'entendre cette réflexion ne manquent pas.

Donc, jeudi soir, nous faisions le bilan de quelques manifestations culturelles (musicales essentiellement) récemment organisées. Constat amer : les résultats ne sont pas à la hauteur de l'investissement (humain) déployé. Et, contrairement à l'allusion de Monsieur le Curé, nous nous sommes remis en cause et posé quelques questions. Extrait du compte rendu :

- y aurait-il trop de propositions, dans ce domaine en particulier ?
- faudrait-il alors se contenter de quelques temps forts dans l'année, bien ciblés ?
- la communication que nous faisons sur ces événements est-elle au point ? à revoir ? comment ?...
- comment savoir si les propositions répondent aux attentes des paroissiens, des non pratiquants, des incroyants ? tout ce public que nous voulons atteindre...
- les chrétiens engagés dans des mouvements ou services paroissiaux se sentent-ils concernés pas les propositions de la commission et comment soutiennent-ils son action ?
- avons-nous suffisamment expliqué les objectifs de la commission et donc les propositions qu'elle fait ?

vendredi 7 octobre 2011

30 ans déjà... 30 ans seulement...

De quoi veux-je parler ?

Des 30 ans de Radio Notre-Dame ? Non, pas vraiment. J'avoue que je ne me sens pas trop concernée. Radio Notre-Dame, en Vendée c'est pas ça. Par contre les 20 ans de RCF Vendée, faudra pas louper (pub anticipée, ce sera le 13 mai 2012).

Ça ne fait pas 30 ans, mais dans l'actu intéressante il y a aussi la disparition de Steeve Jobs (incontournable quand on se prétend webmachin) et aussi le(s) Nobel(s).

Non, j'opte pour les trente ans de l'abolition de la peine de mort, que par flemme j'appellerai désormais dans ce billet APM.

30 ans déjà... Oui, pour les vieux de ma génération, 30 ans c'était hier. Évidemment, pour les moins de trente ans, c'est autre chose. Mais quand même, les jeunes, reconnaissez que 30 ans ce n'est pas grand chose au regard de l'Histoire (avec un grand H).

mercredi 5 octobre 2011

Douceur du soir


Parc de La Vallée aux Loups à Chatenay-Malabry (92)


Au soir d'une folle journée, prendre le temps de m'arrêter, oser le break.

Savoir poser la souris, lever les doigts du clavier, et les yeux de l'écran.

Ne pas me laisser fasciner par l'icône qui ne cesse d'afficher avec désinvolture le nombre de mails que je n'ai pas encore ouverts. Ils attendront bien jusqu'à demain.

Ne pas répondre aux petits ronds rouges provocateurs de facebook qui me disent là aussi les messages en attente, les amis qui traînent encore sur la toile, eux aussi, à une heure tardive.

Laisser tomber pour ce soir ce qui n'est pas terminé et que je veux trop bien fignoler. 
J'ai passé trop assez de temps aujourd'hui sur l'ordi, et le web, même si ce n'est pas pour m'amuser.