dimanche 27 novembre 2011

En Avent !

Quatre grandes semaines pleines et entières pour se préparer à Noël.
C'est rare d'avoir 4 semaines entières. Quand Noël tombe un lundi, la 4e semaine n'a qu'un jour, ça fait court quand même (la dernière fois c'était en 2006).
Mais là, cette année,  4 grandes semaines.

Entrer dans ce temps d'attente, de prière, de veille, de silence.
Silence de Marie, silence avec Marie qui médite et qui attend son heure.
Silence de l'espérance, silence de la veille, silence de l'engendrement, silence de la vie qui germe, silence des renouveaux.
Joie de l'espérance...

Quatre semaines c'est bien, c'est un peu moins long que le carême, et c'est suffisant pour se préparer, se parer des atours de la Rédemption.

Se laisser habiter, se laisser entraîner par la beauté des textes qui sont proposés,
entrer dans cette démarche, en Église,  avec tous nos frères, faire route ensemble.

Ce ne sont pas les propositions qui manquent pour nous aider sur ce chemin. On en trouve partout, revues, livres,  émissions de radio, télé, sites internet à profusion. Bientôt on va dire qu’il y en a trop... Grande variété afin que chacun trouve sa manne. Nombre de catho-blogueurs aussi y sont allés de leur billet (il ne fallait pas que je rate le rendez-vous).

Avec l'entrée dans l'Avent, c'est une nouvelle année liturgique qui commence aussi. Alors, souhaitons-nous bon Avent, et bonne année !

Seigneur, tu me donnes ce temps aux couleurs de Noël, mais qui n'est pas encore Noël.
Je le reçois comme un cadeau, comme une grâce, 
C'est comme une route, comme un compagnonnage avec toi et avec mes frères.
Comme les bergers guidés par l'étoile. Et je sais que j'arriverai à toi.

Entrer dans cette Avent-ure avec toi Seigneur, ne pas craindre de partir 
et me laisser conduire sur ton chemin.

En ce premier jour de l'Avent, premier jour d'une année nouvelle,
tu me prends par la main Seigneur.
S'il te plait fais-moi la grâce de ne pas la lâcher.

Je termine sur ce très bel hymne de l'Avent, Rorate, caeli, desuper, et avec une traduction en prime, que j'ai d'ailleurs eu du mal à trouver.... Retour à mon bon vieux missel de l'autre siècle.

Cieux, répandez votre rosée ; que des nuées descende le Salut !
1- Ne t'irrite pas, Seigneur, ne garde pas le souvenir de nos péchés.
Voici que la cité du Temple est devenue déserte,
Sion est devenue déserte :
Jérusalem est dévastée, le séjour de ta sainteté et de ta gloire, 
où nos Pères ont chanté tes louanges.

[...]

4- Console-toi, console-toi, mon peuple,
bientôt viendra ton Sauveur.
Pourquoi te laisses-tu consumer par la tristesse,
parce que la douleur t'a repris ?
Je te sauverai, ne crains pas,
car je suis le Seigneur ton Dieu,
le Saint d'Israël, ton Rédempteur.

mercredi 23 novembre 2011

Alors ? vous allez partir ?


Sainte Famille
Chapelle Union Chrétienne
Fontenay-le-Comte
Il y a quelques semaines j'abordais discrètement cette question de la fusion de la Congrégation à laquelle j'appartiens avec une autre Congrégation de Vendée. Et depuis c'était un peu silence. Mais, le jour de la célébration officielle approche (8 décembre), donc on en parle un peu plus, la presse a été informée et voilà que les gens commencent à poser des questions, voire même à s'inquiéter.

Quand les langues se délient, la première question qui nous est souvent posée c'est en effet : Alors ? Vous allez partir ? Et le ton de la question c'est l'inquiétude. Il faut dire qu'on fait tellement partie de cette population qu'on a éduquée et soignée depuis  plus de 300 ans qu'il paraît inconcevable qu'on ne soit plus là.

Donc, hier soir, on a proposé à tous ceux qui étaient intéressés de se rencontrer et de répondre à leurs interrogations. Il y a déjà Olivier et Eliane qui en ont parlé dans leur blog, alors je vais essayer de ne pas répéter, ou au moins d'en parler vu de ma fenêtre. 

On a expliqué comment on était arrivées à cette décision :

♦ Pourquoi avoir demandé à une autre Congrégation de s'unir à elle ? Pour que la vie religieuse continue à être présente dans ce secteur de la Vendée, pour que nous puissions mener jusqu'au bout notre vie religieuse, restant ouvertes à d'autres réalités et pouvant nous enrichir de la vie d'un groupe plus conséquent tout en lui apportant nos quelques richesses.

♦ On a dit aussi comment on a voulu poursuivre une présence au monde de la santé en transférant la gestion du Centre de Soins et de la Maison de Retraite à des associations.

♦ Le temps que nous avons pris, le long cheminement fait de prière, de réflexion, de discernement. Les étapes et la progression dans les décisions. La participation de toutes les Sœurs à des degrés divers dans la décision finale. Puis, en son temps, le cheminement de la Congrégation qui nous accueille, également dans la prière et le discernement.

♦ Pourquoi le choix de cette Congrégation ? Des visées spirituelles et apostoliques semblables, une même volonté de s'implanter dans un diocèse et d'être présentes à une population donnée.

♦ Les temps de rencontre et de travail inter Congrégations que nous avons eus pendant cette période de recherche pour mieux se connaître.

♦ La mise en commun de nos richesses et de nos fragilités pour servir ensemble l’Église.

Participation simple et spontanée de l'assemblée, dans un esprit fraternel et paisible. Les gens étaient rassurés : vous n'allez pas nous perdre ! Ouf ! vous voilà rassurés ! Peut-être certaines d'entre nous seront-elles appelées à "bouger", mais pas tout de suite... et il restera des Sœurs certainement encore longtemps à Fontenay.
Non seulement cela a permis d'éclairer l'événement mais aussi de prendre conscience de la façon dont les décisions sont prises en Église. Prendre le temps pour arriver à une décision, laisser à chacune sa pleine liberté. Liberté qui engage, quelle que soit la décision.

vendredi 18 novembre 2011

Mon curé à la une...


Et de 4 pour le curé blogueur de Fontenay-le-Comte.
Oui, Ma paroisse.com, tome 4, ça sort aujourd'hui, et séance de dédicace dimanche 20 novembre de 10 h à 18 h, au salon du livre au Langon (grande ville du Sud Vendée).

Des prêtres blogueurs ce n'est plus un scoop, ils s'y sont mis, et pas que les plus jeunes. Convaincus qu'il y avait là un moyen d'évangéliser pour aujourd'hui ils ne l'ont pas boudé. Et c'est ainsi que l'on voit fleurir des sites et des blogs d’Église. Impossible de les citer tant il y en a ! Certains ont aussi franchi l'étape suivante avec Twitter et Mgr Giraud (évêque de Soissons) est très attendu sur ses Twittomélies.


Si les blogs de prêtres sont devenus courants, celui du curé de Fontenay tient son originalité de la fréquence des billets (un par jour au saut du lit... enfin, presque), sauf vacances (parce qu'il n'est pas encore accro au point de rester connecté en vacances) et par la diversité des sujets abordés. Tout... absolument tout peut y passer. Et il est attendu. Il nous a donné la mauvaise habitude de poster sa méditation assez tôt le matin. Un jour il a eu un souci de connexion internet et un autre jour un coup de téléphone l'a interrompu, reprise du billet à 16 h. Les lecteurs surpris de ce retard se sont inquiétés de sa santé (authentique !).

Afin que les non-internautes puissent profiter de ces billets, ceux-ci ont donné lieu à une édition papier, un livre par an. Donc ce 4e volume reprend les billets du 1 octobre 2010 au 30 septembre 2011. Il sera disponible en librairies à Fontenay-le-Comte, La Roche sur Yon, Les Sables d'Olonne, Luçon et au presbytère de la paroisse au prix de 22 €.

Et ne manquez pas une petite visite à l'Arche de Noë !

jeudi 17 novembre 2011

Femmes, l'Eglise vous aime

Ste Anne et Ste Marie
(Eglise Notre-Dame - Fontenay-le-Comte)
Dimanche dernier un des textes de la messe nous donnait à lire un passage du livre des Proverbes : La femme vaillante. Il y avait aussi comme autre texte l'histoire la parabole des talents et du malheureux froussard qui n'a pas su gérer son bien. Je pense que ce deuxième texte aura inspiré bon nombre de prêtres pour leur homélie, de même que de nombreux commentateurs dans d'excellentes revues...

Et bien, à la messe à laquelle j'étais, notre petit jeunot* de célébrant a préféré se lancer dans une explication-commentaire du premier texte. Courageux... et le voilà parti pour une triple action de grâce :
  • pour le rôle du christianisme dans l'émancipation de la femme, 
  • parce que la femme donne à l'homme d'être homme 
  • et pour la place des femmes dans l’Église.
Premier point, il ose même une allusion à St Paul avec son fameux  femmes soyez soumises à vos maris (Eph. 5, 22) qu'il ne faut surtout pas sortir de son contexte (c'est pour ça que je vous y renvoie). Et il cite aussi quelques femmes qui ont joué un rôle dans la vie de l’Église (Marie bien sûr, mais aussi Ste Thérèse d'Avila, Mère Teresa, des reines de France...).

dimanche 13 novembre 2011

Gentil, tout simplement

Aujourd'hui, 3e journée de la gentillesse. Et ça tombe vraiment bien comme date, tout au moins pour les besoins de ce blog. Depuis le décès de Pascal, je me demandais comment j'allais passer à d'autres sujets sans être brusque, quelle transition allais-je trouver ? Et bien voilà, juste un mot à  la charnière et pour faire le passage : GENTILLESSE. Comme pour ouvrir une porte et continuer. Encore un clin d’œil de sa part ? En effet de nombreux témoignages ont repris ce mot pour parler de Pascal : GENTIL.

C'est quoi la gentillesse ? Quelques idées toutes faites de ringardise, naïveté, faiblesse. Donc pas des valeurs sûres pour notre temps. Et pourtant si c'est la 3e journée, donc 3e année, ça veut dire que ça correspond à quelque chose et que ça marche un peu.

jeudi 10 novembre 2011

Merci Pascal... Repose en paix !

Après un billet timide, où j'avançais à pas feutrés, partagée entre la discrétion à l'égard de Pascal et de sa Maman et le besoin de parler, où je m'étais réfugiée derrière un titre de billet un peu vague et pas trop provocateur, j'ai été impressionnée par ce qui s'est passé ensuite sur la toile.

D'abord la nouvelle s'est répandue très vite puis les témoignages ont afflué de toutes parts. Son mur Facebook est devenu le lieu de rencontre et d'expression. Témoignages d'amitié, souvenirs de moments vécus ensemble, d'engagements de Pascal auprès des petits, des isolés. Tous ces messages sont unanimes pour parler de son sourire, sa gentillesse, son esprit de "rassembleur", son bonheur de servir, bonheur d'être prêtre.

Reprise de contact pour certains : on s'était un peu perdus de vue... on ne s'écrivait pas souvent... mais je me souviens...

Beaucoup de questions face à l'incompréhensible.

Des gens, des jeunes surtout, des jeunes prêtres ébranlés.

Beaucoup d'attention et de délicatesse pour la Maman de Pascal, des paroles chaleureuses et filiales.

C'est comme un barrage qui craque et laisse l'eau couler à plein flots sans que rien ne puisse plus la contenir. Parole libérée.

Des blogueurs chevronnés sont venus ajouter un commentaire fraternel et ont relayé le message. David a écrit un superbe poème, subtilement baptisé Hymne pascal. A deux reprises Koz a eu une attention délicate pour les prêtres nous invitant à cette même attention (les commentaires de Koz c'est ici et là aussi).

Ce matin il y avait une messe à Fontenay, en mémoire de Pascal et à l'intention de sa Maman, à peu près en même temps que la célébration des obsèques à St André de l'Eure. Ils étaient nombreux les Fontenaisiens à venir prier pour un de leurs enfants : un ami, un copain de leurs enfants, un ancien élève...

Impressionnés par ce mouvement de sympathie sur internet nous avons repris tous ces témoignages pour les partager à l'assemblée : au début l'hymne pascal de David et après l'homélie les différents témoignages recueillis sur Facebook ou des commentaires de blog. On peut les retrouver sur le site de la paroisse de Fontenay.

Aujourd'hui je pourrais nuancer le titre de mon dernier billet. Nuancer un peu... Oui, des amis se sont manifestés depuis 4 jours, même si tous sont consternés : comment n'ai-je rien vu ? Oui, aujourd'hui la toile a été un lieu de rencontre, d'expression et de partage, et pas que virtuel. Hier et aujourd'hui il s'est passé quelque chose sur le net. Les clics et les échanges de liens en sont les témoins. Un tel flux est rare à ce point sur un tel sujet (dixit un grand blogueur devant l’Éternel !), et pas pour dire des bêtises !

Pascal ? c'est toi qui es à l'origine de tout ça ?...

Pascal, que Celui que tu as choisi de suivre dans le sacerdoce et la vie religieuse
t’accueille et te donne sa Paix.


lundi 7 novembre 2011

205 amis... et seul...


Quand j'ai appris son décès j'ai eu l'impression que le ciel me tombait sur la tête. Non, pas lui ! C'est pas possible ! Il y a moins d'une semaine nous étions ensemble à la messe, il concélébrait, nous nous sommes donné la Paix, il avait un beau sourire... A la fin de la messe il a salué des amis. A défaut de lui parler davantage j'ai laissé un post sur son mur Facebook : Bon séjour au pays !  Lui, souriant, jovial, gentil, toujours de bonne humeur, heureux de et dans son sacerdoce, attentif à l'autre, surtout le pauvre et le petit.

Il ne laisse ni femme ni enfant certes, mais une vieille maman anéantie et des centaines de frères en Jésus-Christ, qu'il a aimés, qui l'ont aimé et qui pourtant n'ont rien vu venir.

Son mur Facebook était plein de posts, de commentaires, vivant, plein de photos de ce qu'il vivait et partageait. Ça respirait le bonheur et la joie de vivre. Le bonheur de l'engagement à la suite de son Seigneur, au service des autres, des plus démunis en particulier, il se battait contre la solitude, celle dans laquelle les autres étaient enfermés. Et pourtant...

Il restera présent à ses amis, on priera pour lui, jeudi prochain particulièrement, jour de ses obsèques, on priera pour sa Maman aussi. Je pense à elle, et je pense aussi à ceux qui ont fait un bout de chemin avec lui à l'école, au lycée, au séminaire... Quelques jeunes prêtres de sa génération, ordonnés autour des mêmes années. Ses frères en religion... Une fois encore nous voilà face au mystère de la vie et de la mort, mystère de la personne, secret des âmes.

Et cela me fait penser à ce qui se dit et se vit dans notre Église aujourd'hui, et la cible privilégiée que sont les prêtres. En bien comme en mal d'ailleurs. Est-ce qu'on n'est pas en train de leur mettre la pression ? On n'arrête pas de dire qu'ils sont peu nombreux, souvent âgés, surchargés... et on ne cesse de les solliciter, leur demander davantage, et mieux. Et ils ont leurs défauts, bien sûr, normal. Et ils ne sont pas meilleurs que nous, bien sûr, normal, ils ne sont que des hommes, pas encore des saints.

Quand on a la chance d'avoir des ordinations de diacres (en vue du sacerdoce) ou de prêtres on est tellement heureux de l'événement, la fête est si grande qu'on les met au pinacle et, sans le vouloir, on leur met la pression, on les écrase en attendant d'eux trop et trop tôt. Nous sommes responsables de nos (jeunes) prêtres... et c'est pas facile aujourd'hui de tout concilier !...

Des prêtres jeunes, heureux et bien dans leur peau, il en existe, j'en ai rencontré, et il y en a même quelques uns qui viennent d'en faire un bouquin  Ils sont jeunes, ils sont prêtres, ils sont heureux.
Il y a aussi  l'effet prêtres avec les trois chanteurs qui font un tabac.
Et puis, en ce moment-même, sur des blogs cathos autour de la déclaration du cardinal Gianfranco Ravasi à propos des homélies entre autres, ça discute dur sur ces fameuses homélies. Un petit tour par ici donnera un aperçu. Mais on ne va quand même pas en faire un fromage de ces homélies quand on réalise que ça fait 8 à 10 mn dans une messe ! Quand même un peu ridicule ! Excusez-moi les amis, je ne méprise pas vos homélies, ni le temps que vous passez à les préparer, et je sais les apprécier car ça arrive quand même souvent,  mais ce n'est pas l'essentiel de notre foi et de notre religion ! 10 mn une fois par semaine !

Vous,  jeunes, prêtres, heureux… restez-le. 
Et nous, avec vous, quelle responsabilité pour vous aider à être et rester jeunes, prêtres et heureux.

Bon je me suis un peu égarée... je n'ai pas justifié le titre de ce billet. Oui, il avait 205 amis sur Facebook et il a choisi de mettre fin à l'aventure de sa vie. 205 amis (et j'en suis) qui sont restés aveugles et impuissants pour l'aider à surmonter ce qui, pour lui, était devenu insurmontable.

205 amis... et seul...

dimanche 6 novembre 2011

Fidélité...


Dans mon billet précédent je parlais de pub dans le métro. Enfin celle de l'autre siècle : Dubo... Dubon... Dubonnet. C'était pour de l'apéritif. C'était simplet et pas méchant, même si c'était pour de l'alcool.

Aujourd'hui c'est autre chose la pub. Des affiches qu'on regarde plus ou moins machinalement, qu'on regarde sans voir, qui accrochent une fois ou l'autre, des grandes, des petites, des immenses, qui vantent tout et rien... Dans la collection de ces jours-ci, dans le métro parisien bien sûr, j'en retiens une qui a particulièrement attiré mon attention : taille maximum, une pomme, deux lignes, une url. Très sobre et dépouillée malgré la taille.

samedi 5 novembre 2011

Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous


Profitant de mon séjour à la capitale je suis allée faire un tour à Ticket pour une expo,  l'expo sur le métro parisien, son histoire depuis ses débuts, en 1900, jusqu’à aujourd'hui.

Un parcours ludique et interactif pour expliquer la construction et le fonctionnement. Maquettes à l'appui, photos d'époque, vidéos, quizz, visite virtuelle et même on est invité à prendre les manettes et à se mettre dans la peau d'un conducteur de métro grâce à un simulateur de conduite, et à naviguer sur le réseau de nuit.

Petite séance de nostalgie garantie... enfin au moins pour ceux qui ont connu le métro il y a déjà quelques décennies !... Et, pour les plus jeunes, découverte de ce qu'a été cette aventure.