lundi 26 décembre 2011

Un lapin à Noël

Ca aurait pu être un lapin dans l'assiette., genre lapin chasseur, en civet ou à la moutarde. Non, mais il y a quand même un rapport avec l'assiette.

A Noël on a l'habitude d'inviter à déjeuner une ou deux personnes qui risque de se trouver seule ce jour-là. Donc cette année, trouvé, on a notre invité.

Préparatifs habituels : menu, répartition des tâches en fonction de nos compétences, de nos goûts et de nos talents. 
Tout est prêt le jour J à l'heure H. 
L'invité se fait un peu attendre. Alors l'une commence à feuilleter une revue, l'autre arrange encore les dernières bricoles et la troisième allume la télé, histoire de s'occuper.

Et toujours point de Paul... On risque un coup de téléphone chez lui... puis un autre chez la voisine... Paul n'est pas chez lui... Paul est injoignable. Comme quoi, on a beau dire, c'est quand même pratique parfois des portables, s'il en avait eu un on aurait su tout de suite qu'on pouvait faire notre festin toutes seules !

Faute de réponse on s'est quand même mises à table pour un repas de fête sans invité, avec quelques inquiétudes quand même et plein de questions ? Il a oublié ? Il n'a pas trouvé la maison ? Il a eu un accident, un malaise en route ?... Au point où on en est, on ne peut rien faire de plus, on verra demain...

Et ce matin j'appelle Paul avec toujours une pointe d'inquiétude. Bah ! c'était vraiment pas la peine de s'inquiéter et de se pourrir le repas de Noël !...Voilà mon Paul qui s'excuse du bout des lèvres sans se départir de son habituelle jovialité : il était chez ses neveux ! Et il a passé une très bonne journée ! 

En fait, il a fait une joyeuse salade avec les coups de fil et les invitations qu'il a reçus.
"Ah c'est de ma faute, excuse-moi, j'ai fait des confusions. J'ai fait une grosse bêtise. J'ai totalement confondu avec une autre. C'est marrant, tu vois comme le monde est bizarre, la jeune qui nous a emmenés à La Roche l'autre jour, elle habite aussi dans ton coin..." 
Je ne voyais pas le rapport entre ça et notre invitation, mais tant pis. Et surtout, pour moi ce n'était pas vraiment marrant. Mais bon, accordons-lui l'excuse de l'âge.

Et, cerise sur la gâteau, entre quelques plates excuses sur son ton toujours aussi jovial, il me dit : Mais on peut remettre ça ! Et il était prêt à fixer le jour et l'heure ! 

Ben voyons, Paul, tu seras toujours le bienvenu quand tu ne te mélangeras pas les pinceaux dans tes invitations.





vendredi 23 décembre 2011

Les crèches de Marie-France

Marie-France a deux amours passions : les voyages et les crèches. Et quand on conjugue les deux ça fait pas mal. Elle collectionne les santons, ou plutôt les Sainte Famille. Comme d'autres collectionnent des poupées, des petites cuillers, des mignonnettes, ou autres souvenirs.

Alors quand elle fait des voyages à l'étranger elle aime bien rapporter des santons typiques de chaque pays. Elle fouine dans les magasins-de-souvenirs-brocantes-marchés-aux-puces à l'affût des Sainte Famille. Pas forcément toute la petite famille dans la même boutique, mais elle finit toujours par trouver des couples qui vont bien ensemble. S'il le faut elle les  achète en pièces détachées : Marie, Joseph et Petit Jésus. Et après elle (re)compose la famille.  Et ça fait de jolies crèches. Quand arrive l'Avent, quelquefois même un peu avant parce que l'Avent c'est parfois un peu court, elle aime les sortir et les disposer sur le manteau de la cheminée de son salon.

Ses amis connaissent aussi sa passion, et c'est le cadeau-souvenir incontournable. Ainsi la collection de mini crèches s'étoffe au fil des ans et des voyages : Pérou, Burkina Faso, Mexique, Haïti, Murano, Maroc, Philippines, Japon, Ouzbékistan. Et la toute petite dernière, qui vient juste d'arriver de Birmanie.

C'est aussi toute la famille qui s'y met pour honorer la passion de Maman, de Mamie... Et puis comme elle aime que ce soit beau, parfois elle leur confectionne des habits à sa façon mode du pays.

Voilà, comme elle dit : Jésus est bien venu pour tous les hommes, non ?

Une fois, c'était un peu plus difficile. En pays musulman il n'y a pas forcément de crèche, même pour les touristes. Alors là elle a vraiment dû composer. Elle a bien trouvé une femme et un bébé qui pouvaient représenter Marie et Jésus, ça allait encore, mais de Joseph... point.  Elle a fini par dénicher un santon masculin, qui pourrait faire l'affaire, même si ça fait un peu anachronique : il a un portable scotché à l'oreille. Mais comme elle n'a rien trouvé de mieux, elle l'a pris quand même et quand elle fait sa crèche elle le tourne un peu pour qu'on ne voie pas le téléphone. Alors je lui ai un peu arrangé, et maintenant ça lui  fait une crèche très branchée !

Et joyeux Noël à tous !

mardi 20 décembre 2011

Mon beau sapin


Quelle profusion de billets, vidéos, diaporamas, mails pour finir de nous préparer à Noël et déjà nous souhaiter un Joyeux Noël ! C'est à qui enverra le plus beau. Ça fait partie des préparatifs et c'est bien sympathique.

Voici, parmi plein d'autres, deux vidéos tirées du panier : des idées originales, courageuses aussi...

► Les jeunes de la Mission Etudiante de La Roche sur Yon (c'est comme ça qu'on dit maintenant pour dire Aumônerie des Etudiants). Dimanche après midi, dernier dimanche avant Noël, ils sont allés dans un centre commercial et ont régalé les badauds de leurs chants de Noël




► Une histoire de Noël racontée par 30 enfants de 2 à 12 ans.



Et aussi, dans un autre domaine, Père Noël ou St Nicolas ? Calendrier de l'Avent, couronne de l'Avent, arbre de Noël, crèche... Un peu pêle-mêle des symboles de Noël. Païens ? Chrétiens ? Mon petit livre-de-messe-de-poche-passe-partout (vous voyez de quoi je veux parler) fait une présentation de ces différents symboles de Noël, avec explication de leur origine et de leur signification pour nous aujourd'hui encore. (Il y a croire.com qui le fait aussi). Remontée dans l'histoire, parfois loin, dans les us et coutumes transmis de génération en génération. Mais aussi parfois relativement récent, pas toujours très religieux au départ, commercial même.

C'est ainsi qu'au fil des pages de décembre le Père Jacques Nieuviarts nous fait (re)découvrir ces coutumes et symboles liés au temps de Noël :
  • le Père Noël, et son ancêtre St Nicolas protecteur des enfants et patron des écoliers
  • le calendrier de l'Avent : pour faire patienter les enfants en attendant Noël on leur donnait chaque jour une image et une pensée (ou une parole d’Évangile). La formule a évolué pour devenir notre calendrier de l'Avent
  • la couronne de l'Avent, avec ses bougies qu'on allume progressivement : signe de la lumière de Noël qui approche
  • les décors et les couleurs : le vert, couleur du pin qui reste toujours vert, symbole de la vie. Le houx, dans la tradition chrétienne, rappelle la couronne du Christ. Le gui symbolise la paix et le bonheur.
  • l'arbre de Noël : évocation de l'arbre du jardin d’Éden et le Christ venu nous racheter, arbre décoré et lumineux, rappelant que le Christ est "la lumière qui brille dans les ténèbres"
  • les chants de Noël : sans lesquels ce ne serait pas Noël !
  • la crèche : "inventée" par St François d'Assise
  • l'Épiphanie et la galette des rois : à travers les rois c'est le chemin de l'humanité qui se poursuit en marche à l'étoile. Et la galette que l'on partage à l'occasion de la "manifestation" de Dieu aux hommes et que l'on partage en autant de portions qu'il y a de convives plus une, la part du pauvre ou part du Bon Dieu.
Bien sûr il faudrait relire tout cela dans l'original, et en entier... c'est juste pour en donner un avant goût...

Alors, bonne fin d'Avent... plus que quatre jours !...

Et je vous laisse sur un petit air de nostalgie...


TINO ROSSI "Mon beau sapin" (Version Originale)

(et les paroles, c'est là, et même en allemand : O Tannenbaum)

mardi 13 décembre 2011

Vous êtes plutôt oui-non ou non-oui ?

C'est l'histoire du type qui avait deux fils... non, pas celui qui réclame ses sous pour aller faire la fête et son frère jaloux... mais celui qui dit oui puis non et l'autre qui dit non puis oui. Aujourd'hui c'est ce que la liturgie nous donne à lire.

J'ai un penchant pour celui qui dit non-oui... je ne sais pas pourquoi...

Rappel de l'histoire, si vous ne voulez pas lire le texte. Jésus s'adresse à son entourage et comme souvent pose une question. Un père demande un service à ses fils. Le premier refuse, puis s'étant repenti, il rend ce service. Le second, c'est le contraire, il dit : oui, oui, j'y vais... mais ne fait rien. Devinette de Jésus : lequel a fait la volonté du père ? Facile la réponse ! Et puis après tout ce qui compte c'est que le boulot soit fait.

Celui qui commence par dire non à ce qu'on lui demande, il refuse. Évident ! Pas si sûr qu'il refuse vraiment ! Ce n'est peut-être pas définitif. Il pose les marques, il délimite son terrain, il se donne le temps de réfléchir, le droit de changer d'avis... Un peu une façon de ne pas avoir le nez dans le guidon. C'est malin de dire oui, de s'engager, et après de revenir sur sa parole. Et on peut avoir plein de raisons valables de ne pas pouvoir tenir. Déception assurée pour celui qui a demandé. Et on passe pour un homme (une femme) qui n'a pas de parole. Tiens, au fait, c'est drôle dans l'autre sens on ne dira pas qu'il ne tient pas sa parole.

Celui qui commence par dire non c'est un peu comme celui qui s’assoit avant de construire sa maison et qui évalue ce qu'il peut faire. Sagesse... prudence... C'est aussi une façon de ne pas se laisser bouffer happer par toutes sortes de sollicitations, même très louables. On pourrait aussi dire, plus honnêtement, je vais réfléchir. Mais on se met quand même la pression. Et puis au bout du compte il peut se faire que ce soit sans retour, et c'est non-non. C'est nécessaire de temps en temps de dire non pour de bon.

Non-oui, après tout, c'est très libérant ! Mais faut pas en abuser quand même...

Et puis maintenant, je comprends mieux la fin du texte d'aujourd'hui, ou plutôt le rapport entre la première partie et la seconde. L'histoire des deux fils, non-oui-oui-non,  et les publicains et les prostituées qui seront les premiers. Alors ? oui-non ? non-oui ?

jeudi 8 décembre 2011

Passage

Branle-bas de combat ce matin, au moins autant dans les cœurs, même si ça ne se voit pas, que dans nos maisons où c'est plus perceptible.

8 décembre, fête de l'Immaculée Conception. Pour nous c'est aussi... surtout... la célébration de fusion de la Congrégation des Sœurs de l'Union Chrétienne avec celle des Sœurs des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie. Comme un aboutissement.

Il y a quelques semaines je parlais de cette décision, de ce chemin commencé depuis si longtemps et qui aboutit.

Le jour J est arrivé comme une échéance qu'on attend et qu'on redoute à la fois.
Qu'on attend parce qu'il y a si longtemps qu'on s'y prépare, parce que la décision est prise, ratifiée par l'autorité, signée, parce que chacune aussi s'est prononcée personnellement, officiellement.
Qu'on redoute parce qu'on sait déjà que ça va changer pas mal de choses. Pas forcément très visibles... mais ça va nous bousculer.
Qu'on attend parce qu'on sait que ça va arriver, que ça doit arriver, et qu'il est temps que ça arrive.
Ce n'est pas la peine de traîner, d'entretenir une morbide pensée impossible que ça peut encore changer, que ça peut attendre, qu'on ne verra pas ça...

Cette étape c'est comme un engagement qui libère, justement parce qu'il devient irréversible.

Cinq mois déjà que la décision a été prise, et c'est aujourd'hui qu'est célébrée officiellement la fusion. Parce que ça ne se fait pas en catimini. D'abord c'est un événement d'Eglise, et ensuite on veut y associer nos amis et familles, ceux, si nombreux, qui nous ont aidées et soutenues sur notre route, les fontenaisiens partenaires de nos joies et de nos peines, de notre mission depuis plus de 300 ans. Ce caractère public et officiel enracine l'événement dans l'histoire et ouvre une voie nouvelle.

C'est aujourd'hui que cette fusion est signifiée publiquement, parce qu'on a besoin de signes et de rites pour vivre les grands événements, pour aider à faire le passage. Ca sert à ça les rites : aider à faire des passages, signifier l'invisible, exprimer l'inexprimable.

Que cela coïncide avec une fête mariale me plaît bien. Que les lectures de la messe soient celles de l'Immaculée Conception et en particulier l'évangile de l'Annonciation me plaît bien aussi. D'ailleurs l'image symbolique de la journée est un tableau de l'Annonciation : Marie dit alors : Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole.

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22 h 30. Une très belle journée s’achève. Action de grâce pour la densité et la profondeur du vécu. Une de ces journées uniques qu'on ne vit qu'une fois dans une vie.

Voilà, c'est fait. Le passage s'est fait, au cours d'une magnifique célébration, grave et paisible, chargée d'émotion. Une célébration où on a pris le temps d'expliquer notre démarche, le cheminement de chaque Congrégation et des Sœurs. Une célébration vivante, toute imprégnée d'espérance, dense de contenu, de prière, d'action de grâce, de silence...

Beaucoup, beaucoup d'amis pour nous entourer et nous accompagner, prêtres, religieux, religieuses, laïcs. Merci à tous ceux qui sont venus cet après-midi, ceux qui ont apporté leur part dans la préparation et la réalisation de ce temps. Merci à ceux qui n'ont pu venir mais qui étaient présents par la pensée et la prière.

On a changé de nom, de Règle de vie, d'insigne, de gouvernement, de responsables... On a été accueillies délicatement et fraternellement dans une autre famille, désormais notre famille religieuse.

Le temps fort, le plus significatif et le plus émouvant, était le moment où nous avons renouvelé nos vœux puis reçu la Règle de Vie des Sœurs des Sacrés-Cœurs.
Les vœux, ces mêmes vœux que nous avions prononcés il y a 10, 20, 70 ans, et que nous nous engageons à vivre désormais dans une autre Congrégation, avec d'autres Soeurs.
... Je renouvelle les vœux que j'ai faits de suivre le Christ,
dans l'obéissance, la pauvreté et la chasteté.
Je choisis de les vivre désormais dans la Congrégation
et selon la Règle de Vie des Sœurs des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie...
Et ensuite, la remise à chacune, par la Supérieure générale, de notre nouvelle Règle de Vie et de l'insigne de la Congrégation. Geste accompagné d'une accolade fraternelle pour chacune.
Cette Règle de vie est le chemin qui nous est offert pour suivre le Christ, dans le sillage de notre Fondateur, et que nous choisissons pour vivre la grâce de notre Baptême, au service de l’Église, en tant que Sœurs des Sacrés-Cœurs.
L'insigne de la Congrégation marquera votre appartenance à notre famille religieuse, consacrée au Cœur de Jésus et au Cœur de Marie.

Moment profond, dense et émouvant de la célébration, qui scelle nos engagements réciproques : chacune de nous s'engage, de même que s'engage aussi la Congrégation qui nous accueille.
Mise en commun de nos histoires, de nos héritages, de nos richesses et de nos fragilités au service de l’Église là où la mission nous envoie.

Le passage est fait...
Ce soir j'ai posé devant moi,  côte à côte, mes deux petites croix. Elles ont plein de choses à me dire, d'histoire, de souvenirs, de fidélités et d’infidélités, de joies et de souffrances... d'espérance et d'avenir.

Demain, je prendrai la nouvelle, celle que j'ai reçue cet après midi...
pour reprendre la route...
pour continuer la route...


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Début de la célébration (Extrait de la vidéo réalisée par le service Communication du Diocèse de Luçon)



Célébration - Fontenay le Comte, le 8 décembre... par infocatho85


Homélie de Monseigneur Castet (Images : Michel Aubineau et Geo Reignier - Montage : Service communication diocèse de Luçon)



homélie de Mgr Castet par infocatho85



Fin de la célébration (Images : Michel Aubineau et Geo Reignier - Montage : Service communication diocèse de Luçon)



Célébration du 8 décembre par infocatho85

lundi 5 décembre 2011

Zavez vu l'affiche ?

Hier j'ai passé un bon moment à râler après ceux qui veulent que l'info qu'ils cherchent là, maintenant, leur tombe tout cuit dans le bec, sans chercher une seconde, tout de suite, juste ce que je veux, que ça crève l'écran, que ça flashe, et caetera !

J'en avais marre de ces gens qui téléphonent pour avoir les heures des messes de Noël, alors qu'elles sont placardées partout ;
qui veulent ma petite activité sur le site alors que ça fait 2 mois qu'elle y est...

Ca commençait vraiment à me chauffer sérieusement et en plus il faisait un temps à mettre le moral dans les chaussettes, alors j'avoue que je me suis un peu défoulée sur Fb (heureusement il y avait quelques amis qui m'ont aidée à me calmer).

Mais ce matin on repart pour une semaine, à neuf, tout ça n'est qu'un mauvais souvenir, avec plein de bonnes résolutions. Hé ben non, ça continue, dans la série je vois c'que j'veux. Mais là on va le prendre avec humour, parce que raconté comme ça par un Vendéen ça sonne autrement*. Il y avait donc samedi soir un concert, et les organisateurs étaient un peu déçus parce que ça avait un peu moins bien répondu que les années précédentes (comme on dit). Explication dimanche matin à la boulangerie du coin, entre 2 compères :

- I v’zez pas vus hier o sér au quincert. Tot q’vous faisiez ?
- Te rêves, le quincert é d’srail à 16 ures.
- Té pas ébobé, été hier ou sér, yétais d’service . Olé mouaï qué to fé… !

Et voilà, CQFD. Les autres années le concert était le dimanche à 16 h, et le pappy il est resté là-dessus. Malgré une belle affiche (à l'aise pour le dire, c'est pas moi qui l'ai faite, celle-là).

Bon, question débile, mais réponse utile : comment on fait pour faire passer l'info ? Heu... enfin, surtout pour qu'elle soit reçue... Si vous avez des bons tuyaux pas percés ça peut m'intéresser... Merci !

PS - Si ve'vlez enrichir vot' vocabulaire, vous pouvez faire un tour par ici...
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* Petit rappel : je ne suis pas vendéenne. Et merci Christian pour l'histoire (vraie !).

dimanche 27 novembre 2011

En Avent !

Quatre grandes semaines pleines et entières pour se préparer à Noël.
C'est rare d'avoir 4 semaines entières. Quand Noël tombe un lundi, la 4e semaine n'a qu'un jour, ça fait court quand même (la dernière fois c'était en 2006).
Mais là, cette année,  4 grandes semaines.

Entrer dans ce temps d'attente, de prière, de veille, de silence.
Silence de Marie, silence avec Marie qui médite et qui attend son heure.
Silence de l'espérance, silence de la veille, silence de l'engendrement, silence de la vie qui germe, silence des renouveaux.
Joie de l'espérance...

Quatre semaines c'est bien, c'est un peu moins long que le carême, et c'est suffisant pour se préparer, se parer des atours de la Rédemption.

Se laisser habiter, se laisser entraîner par la beauté des textes qui sont proposés,
entrer dans cette démarche, en Église,  avec tous nos frères, faire route ensemble.

Ce ne sont pas les propositions qui manquent pour nous aider sur ce chemin. On en trouve partout, revues, livres,  émissions de radio, télé, sites internet à profusion. Bientôt on va dire qu’il y en a trop... Grande variété afin que chacun trouve sa manne. Nombre de catho-blogueurs aussi y sont allés de leur billet (il ne fallait pas que je rate le rendez-vous).

Avec l'entrée dans l'Avent, c'est une nouvelle année liturgique qui commence aussi. Alors, souhaitons-nous bon Avent, et bonne année !

Seigneur, tu me donnes ce temps aux couleurs de Noël, mais qui n'est pas encore Noël.
Je le reçois comme un cadeau, comme une grâce, 
C'est comme une route, comme un compagnonnage avec toi et avec mes frères.
Comme les bergers guidés par l'étoile. Et je sais que j'arriverai à toi.

Entrer dans cette Avent-ure avec toi Seigneur, ne pas craindre de partir 
et me laisser conduire sur ton chemin.

En ce premier jour de l'Avent, premier jour d'une année nouvelle,
tu me prends par la main Seigneur.
S'il te plait fais-moi la grâce de ne pas la lâcher.

Je termine sur ce très bel hymne de l'Avent, Rorate, caeli, desuper, et avec une traduction en prime, que j'ai d'ailleurs eu du mal à trouver.... Retour à mon bon vieux missel de l'autre siècle.

Cieux, répandez votre rosée ; que des nuées descende le Salut !
1- Ne t'irrite pas, Seigneur, ne garde pas le souvenir de nos péchés.
Voici que la cité du Temple est devenue déserte,
Sion est devenue déserte :
Jérusalem est dévastée, le séjour de ta sainteté et de ta gloire, 
où nos Pères ont chanté tes louanges.

[...]

4- Console-toi, console-toi, mon peuple,
bientôt viendra ton Sauveur.
Pourquoi te laisses-tu consumer par la tristesse,
parce que la douleur t'a repris ?
Je te sauverai, ne crains pas,
car je suis le Seigneur ton Dieu,
le Saint d'Israël, ton Rédempteur.

mercredi 23 novembre 2011

Alors ? vous allez partir ?


Sainte Famille
Chapelle Union Chrétienne
Fontenay-le-Comte
Il y a quelques semaines j'abordais discrètement cette question de la fusion de la Congrégation à laquelle j'appartiens avec une autre Congrégation de Vendée. Et depuis c'était un peu silence. Mais, le jour de la célébration officielle approche (8 décembre), donc on en parle un peu plus, la presse a été informée et voilà que les gens commencent à poser des questions, voire même à s'inquiéter.

Quand les langues se délient, la première question qui nous est souvent posée c'est en effet : Alors ? Vous allez partir ? Et le ton de la question c'est l'inquiétude. Il faut dire qu'on fait tellement partie de cette population qu'on a éduquée et soignée depuis  plus de 300 ans qu'il paraît inconcevable qu'on ne soit plus là.

Donc, hier soir, on a proposé à tous ceux qui étaient intéressés de se rencontrer et de répondre à leurs interrogations. Il y a déjà Olivier et Eliane qui en ont parlé dans leur blog, alors je vais essayer de ne pas répéter, ou au moins d'en parler vu de ma fenêtre. 

On a expliqué comment on était arrivées à cette décision :

♦ Pourquoi avoir demandé à une autre Congrégation de s'unir à elle ? Pour que la vie religieuse continue à être présente dans ce secteur de la Vendée, pour que nous puissions mener jusqu'au bout notre vie religieuse, restant ouvertes à d'autres réalités et pouvant nous enrichir de la vie d'un groupe plus conséquent tout en lui apportant nos quelques richesses.

♦ On a dit aussi comment on a voulu poursuivre une présence au monde de la santé en transférant la gestion du Centre de Soins et de la Maison de Retraite à des associations.

♦ Le temps que nous avons pris, le long cheminement fait de prière, de réflexion, de discernement. Les étapes et la progression dans les décisions. La participation de toutes les Sœurs à des degrés divers dans la décision finale. Puis, en son temps, le cheminement de la Congrégation qui nous accueille, également dans la prière et le discernement.

♦ Pourquoi le choix de cette Congrégation ? Des visées spirituelles et apostoliques semblables, une même volonté de s'implanter dans un diocèse et d'être présentes à une population donnée.

♦ Les temps de rencontre et de travail inter Congrégations que nous avons eus pendant cette période de recherche pour mieux se connaître.

♦ La mise en commun de nos richesses et de nos fragilités pour servir ensemble l’Église.

Participation simple et spontanée de l'assemblée, dans un esprit fraternel et paisible. Les gens étaient rassurés : vous n'allez pas nous perdre ! Ouf ! vous voilà rassurés ! Peut-être certaines d'entre nous seront-elles appelées à "bouger", mais pas tout de suite... et il restera des Sœurs certainement encore longtemps à Fontenay.
Non seulement cela a permis d'éclairer l'événement mais aussi de prendre conscience de la façon dont les décisions sont prises en Église. Prendre le temps pour arriver à une décision, laisser à chacune sa pleine liberté. Liberté qui engage, quelle que soit la décision.

vendredi 18 novembre 2011

Mon curé à la une...


Et de 4 pour le curé blogueur de Fontenay-le-Comte.
Oui, Ma paroisse.com, tome 4, ça sort aujourd'hui, et séance de dédicace dimanche 20 novembre de 10 h à 18 h, au salon du livre au Langon (grande ville du Sud Vendée).

Des prêtres blogueurs ce n'est plus un scoop, ils s'y sont mis, et pas que les plus jeunes. Convaincus qu'il y avait là un moyen d'évangéliser pour aujourd'hui ils ne l'ont pas boudé. Et c'est ainsi que l'on voit fleurir des sites et des blogs d’Église. Impossible de les citer tant il y en a ! Certains ont aussi franchi l'étape suivante avec Twitter et Mgr Giraud (évêque de Soissons) est très attendu sur ses Twittomélies.


Si les blogs de prêtres sont devenus courants, celui du curé de Fontenay tient son originalité de la fréquence des billets (un par jour au saut du lit... enfin, presque), sauf vacances (parce qu'il n'est pas encore accro au point de rester connecté en vacances) et par la diversité des sujets abordés. Tout... absolument tout peut y passer. Et il est attendu. Il nous a donné la mauvaise habitude de poster sa méditation assez tôt le matin. Un jour il a eu un souci de connexion internet et un autre jour un coup de téléphone l'a interrompu, reprise du billet à 16 h. Les lecteurs surpris de ce retard se sont inquiétés de sa santé (authentique !).

Afin que les non-internautes puissent profiter de ces billets, ceux-ci ont donné lieu à une édition papier, un livre par an. Donc ce 4e volume reprend les billets du 1 octobre 2010 au 30 septembre 2011. Il sera disponible en librairies à Fontenay-le-Comte, La Roche sur Yon, Les Sables d'Olonne, Luçon et au presbytère de la paroisse au prix de 22 €.

Et ne manquez pas une petite visite à l'Arche de Noë !

jeudi 17 novembre 2011

Femmes, l'Eglise vous aime

Ste Anne et Ste Marie
(Eglise Notre-Dame - Fontenay-le-Comte)
Dimanche dernier un des textes de la messe nous donnait à lire un passage du livre des Proverbes : La femme vaillante. Il y avait aussi comme autre texte l'histoire la parabole des talents et du malheureux froussard qui n'a pas su gérer son bien. Je pense que ce deuxième texte aura inspiré bon nombre de prêtres pour leur homélie, de même que de nombreux commentateurs dans d'excellentes revues...

Et bien, à la messe à laquelle j'étais, notre petit jeunot* de célébrant a préféré se lancer dans une explication-commentaire du premier texte. Courageux... et le voilà parti pour une triple action de grâce :
  • pour le rôle du christianisme dans l'émancipation de la femme, 
  • parce que la femme donne à l'homme d'être homme 
  • et pour la place des femmes dans l’Église.
Premier point, il ose même une allusion à St Paul avec son fameux  femmes soyez soumises à vos maris (Eph. 5, 22) qu'il ne faut surtout pas sortir de son contexte (c'est pour ça que je vous y renvoie). Et il cite aussi quelques femmes qui ont joué un rôle dans la vie de l’Église (Marie bien sûr, mais aussi Ste Thérèse d'Avila, Mère Teresa, des reines de France...).

dimanche 13 novembre 2011

Gentil, tout simplement

Aujourd'hui, 3e journée de la gentillesse. Et ça tombe vraiment bien comme date, tout au moins pour les besoins de ce blog. Depuis le décès de Pascal, je me demandais comment j'allais passer à d'autres sujets sans être brusque, quelle transition allais-je trouver ? Et bien voilà, juste un mot à  la charnière et pour faire le passage : GENTILLESSE. Comme pour ouvrir une porte et continuer. Encore un clin d’œil de sa part ? En effet de nombreux témoignages ont repris ce mot pour parler de Pascal : GENTIL.

C'est quoi la gentillesse ? Quelques idées toutes faites de ringardise, naïveté, faiblesse. Donc pas des valeurs sûres pour notre temps. Et pourtant si c'est la 3e journée, donc 3e année, ça veut dire que ça correspond à quelque chose et que ça marche un peu.

jeudi 10 novembre 2011

Merci Pascal... Repose en paix !

Après un billet timide, où j'avançais à pas feutrés, partagée entre la discrétion à l'égard de Pascal et de sa Maman et le besoin de parler, où je m'étais réfugiée derrière un titre de billet un peu vague et pas trop provocateur, j'ai été impressionnée par ce qui s'est passé ensuite sur la toile.

D'abord la nouvelle s'est répandue très vite puis les témoignages ont afflué de toutes parts. Son mur Facebook est devenu le lieu de rencontre et d'expression. Témoignages d'amitié, souvenirs de moments vécus ensemble, d'engagements de Pascal auprès des petits, des isolés. Tous ces messages sont unanimes pour parler de son sourire, sa gentillesse, son esprit de "rassembleur", son bonheur de servir, bonheur d'être prêtre.

Reprise de contact pour certains : on s'était un peu perdus de vue... on ne s'écrivait pas souvent... mais je me souviens...

Beaucoup de questions face à l'incompréhensible.

Des gens, des jeunes surtout, des jeunes prêtres ébranlés.

Beaucoup d'attention et de délicatesse pour la Maman de Pascal, des paroles chaleureuses et filiales.

C'est comme un barrage qui craque et laisse l'eau couler à plein flots sans que rien ne puisse plus la contenir. Parole libérée.

Des blogueurs chevronnés sont venus ajouter un commentaire fraternel et ont relayé le message. David a écrit un superbe poème, subtilement baptisé Hymne pascal. A deux reprises Koz a eu une attention délicate pour les prêtres nous invitant à cette même attention (les commentaires de Koz c'est ici et là aussi).

Ce matin il y avait une messe à Fontenay, en mémoire de Pascal et à l'intention de sa Maman, à peu près en même temps que la célébration des obsèques à St André de l'Eure. Ils étaient nombreux les Fontenaisiens à venir prier pour un de leurs enfants : un ami, un copain de leurs enfants, un ancien élève...

Impressionnés par ce mouvement de sympathie sur internet nous avons repris tous ces témoignages pour les partager à l'assemblée : au début l'hymne pascal de David et après l'homélie les différents témoignages recueillis sur Facebook ou des commentaires de blog. On peut les retrouver sur le site de la paroisse de Fontenay.

Aujourd'hui je pourrais nuancer le titre de mon dernier billet. Nuancer un peu... Oui, des amis se sont manifestés depuis 4 jours, même si tous sont consternés : comment n'ai-je rien vu ? Oui, aujourd'hui la toile a été un lieu de rencontre, d'expression et de partage, et pas que virtuel. Hier et aujourd'hui il s'est passé quelque chose sur le net. Les clics et les échanges de liens en sont les témoins. Un tel flux est rare à ce point sur un tel sujet (dixit un grand blogueur devant l’Éternel !), et pas pour dire des bêtises !

Pascal ? c'est toi qui es à l'origine de tout ça ?...

Pascal, que Celui que tu as choisi de suivre dans le sacerdoce et la vie religieuse
t’accueille et te donne sa Paix.


lundi 7 novembre 2011

205 amis... et seul...


Quand j'ai appris son décès j'ai eu l'impression que le ciel me tombait sur la tête. Non, pas lui ! C'est pas possible ! Il y a moins d'une semaine nous étions ensemble à la messe, il concélébrait, nous nous sommes donné la Paix, il avait un beau sourire... A la fin de la messe il a salué des amis. A défaut de lui parler davantage j'ai laissé un post sur son mur Facebook : Bon séjour au pays !  Lui, souriant, jovial, gentil, toujours de bonne humeur, heureux de et dans son sacerdoce, attentif à l'autre, surtout le pauvre et le petit.

Il ne laisse ni femme ni enfant certes, mais une vieille maman anéantie et des centaines de frères en Jésus-Christ, qu'il a aimés, qui l'ont aimé et qui pourtant n'ont rien vu venir.

Son mur Facebook était plein de posts, de commentaires, vivant, plein de photos de ce qu'il vivait et partageait. Ça respirait le bonheur et la joie de vivre. Le bonheur de l'engagement à la suite de son Seigneur, au service des autres, des plus démunis en particulier, il se battait contre la solitude, celle dans laquelle les autres étaient enfermés. Et pourtant...

Il restera présent à ses amis, on priera pour lui, jeudi prochain particulièrement, jour de ses obsèques, on priera pour sa Maman aussi. Je pense à elle, et je pense aussi à ceux qui ont fait un bout de chemin avec lui à l'école, au lycée, au séminaire... Quelques jeunes prêtres de sa génération, ordonnés autour des mêmes années. Ses frères en religion... Une fois encore nous voilà face au mystère de la vie et de la mort, mystère de la personne, secret des âmes.

Et cela me fait penser à ce qui se dit et se vit dans notre Église aujourd'hui, et la cible privilégiée que sont les prêtres. En bien comme en mal d'ailleurs. Est-ce qu'on n'est pas en train de leur mettre la pression ? On n'arrête pas de dire qu'ils sont peu nombreux, souvent âgés, surchargés... et on ne cesse de les solliciter, leur demander davantage, et mieux. Et ils ont leurs défauts, bien sûr, normal. Et ils ne sont pas meilleurs que nous, bien sûr, normal, ils ne sont que des hommes, pas encore des saints.

Quand on a la chance d'avoir des ordinations de diacres (en vue du sacerdoce) ou de prêtres on est tellement heureux de l'événement, la fête est si grande qu'on les met au pinacle et, sans le vouloir, on leur met la pression, on les écrase en attendant d'eux trop et trop tôt. Nous sommes responsables de nos (jeunes) prêtres... et c'est pas facile aujourd'hui de tout concilier !...

Des prêtres jeunes, heureux et bien dans leur peau, il en existe, j'en ai rencontré, et il y en a même quelques uns qui viennent d'en faire un bouquin  Ils sont jeunes, ils sont prêtres, ils sont heureux.
Il y a aussi  l'effet prêtres avec les trois chanteurs qui font un tabac.
Et puis, en ce moment-même, sur des blogs cathos autour de la déclaration du cardinal Gianfranco Ravasi à propos des homélies entre autres, ça discute dur sur ces fameuses homélies. Un petit tour par ici donnera un aperçu. Mais on ne va quand même pas en faire un fromage de ces homélies quand on réalise que ça fait 8 à 10 mn dans une messe ! Quand même un peu ridicule ! Excusez-moi les amis, je ne méprise pas vos homélies, ni le temps que vous passez à les préparer, et je sais les apprécier car ça arrive quand même souvent,  mais ce n'est pas l'essentiel de notre foi et de notre religion ! 10 mn une fois par semaine !

Vous,  jeunes, prêtres, heureux… restez-le. 
Et nous, avec vous, quelle responsabilité pour vous aider à être et rester jeunes, prêtres et heureux.

Bon je me suis un peu égarée... je n'ai pas justifié le titre de ce billet. Oui, il avait 205 amis sur Facebook et il a choisi de mettre fin à l'aventure de sa vie. 205 amis (et j'en suis) qui sont restés aveugles et impuissants pour l'aider à surmonter ce qui, pour lui, était devenu insurmontable.

205 amis... et seul...

dimanche 6 novembre 2011

Fidélité...


Dans mon billet précédent je parlais de pub dans le métro. Enfin celle de l'autre siècle : Dubo... Dubon... Dubonnet. C'était pour de l'apéritif. C'était simplet et pas méchant, même si c'était pour de l'alcool.

Aujourd'hui c'est autre chose la pub. Des affiches qu'on regarde plus ou moins machinalement, qu'on regarde sans voir, qui accrochent une fois ou l'autre, des grandes, des petites, des immenses, qui vantent tout et rien... Dans la collection de ces jours-ci, dans le métro parisien bien sûr, j'en retiens une qui a particulièrement attiré mon attention : taille maximum, une pomme, deux lignes, une url. Très sobre et dépouillée malgré la taille.

samedi 5 novembre 2011

Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous


Profitant de mon séjour à la capitale je suis allée faire un tour à Ticket pour une expo,  l'expo sur le métro parisien, son histoire depuis ses débuts, en 1900, jusqu’à aujourd'hui.

Un parcours ludique et interactif pour expliquer la construction et le fonctionnement. Maquettes à l'appui, photos d'époque, vidéos, quizz, visite virtuelle et même on est invité à prendre les manettes et à se mettre dans la peau d'un conducteur de métro grâce à un simulateur de conduite, et à naviguer sur le réseau de nuit.

Petite séance de nostalgie garantie... enfin au moins pour ceux qui ont connu le métro il y a déjà quelques décennies !... Et, pour les plus jeunes, découverte de ce qu'a été cette aventure.

dimanche 30 octobre 2011

Chant nouveau... c'est quoi au fait ?

Dans notre paroisse on est drôlement bien organisés, tout au moins en ce qui concerne la préparation de la liturgie des dimanches. Planning ici (organistes), planning là (animateurs), propositions de chants, tout y est pour que ça marche bien. Quelques petites discussions quand on prépare les programmes de chants où on est tiraillés entre renouveler le répertoire mais pas trop parce que ça bouscule et nos-assemblées-n'apprennent-pas-aussi-vite-qu'autrefois (vous voyez ce que ça veut dire), tenir compte des directives diocésaines ;-(  et du pré-répertoire arrêté par la commission ad hoc... ;-(( Bon, j'avoue qu'il m'arrive de râler, mais y a que là que je râle ;-)   parce que je trouve qu'on est parfois bridés.

mercredi 26 octobre 2011

De qui suis-je frère ?

Quelle idée de convoquer autour d'une même table un ancien trader-moine-des-cités, un président départemental des Restos du cœur, un maire socialiste, une conseillère générale nouveau centre et une toute jeune novice  Servante de la Présence de Dieu engagée à Points- Cœur ? Quel point commun ? Ou quelle discussion pimentée en perspective ?...
Pour la discussion pimentée, les noms d'oiseaux et les empoignades verbales, vous repasserez ! Pour un partage tout simple de ce que chacun fait et met en œuvre pour être fraternel, bingo, vous avez trouvé ! C'était en effet la question posée aux intervenants : de qui suis-je frère ? Et comment ça se vit quand on est en responsabilité politique ou sociale, engagée dans une ONG ?

vendredi 21 octobre 2011

Katekita

C'est le nom donné aux responsables de communautés chrétiennes à Tahiti. Et quand je dis responsable c'est au sens fort du mot. Etre Katekita c'est toute une fonction, une mission reçue de l'évêque pour conduire une communauté chrétienne là où il n'y a pas de prêtre.

Hier soir, parmi les nombreuses propositions de la paroisse pour la semaine missionnaire, nous étions conviés à réfléchir à la place des laïcs dans l’Église, à partir d'un docu du Jour du Seigneur sur les Katekita à Papeete (voir ci-dessous). L'étendue du territoire a obligé la population à s'organiser et à prendre en charge la vie chrétienne. Le prêtre peut ne passer que 3 ou 4 fois par an.

mercredi 19 octobre 2011

S'il te plaît, explique-moi l'orgue

Orgue, église Notre-Dame (Fontenay-le-Comte)
 Dans nos églises l'orgue est souvent dans le fond, à la tribune, surtout s'il est imposant par ses dimensions. Raison pratique certainement, raison technique d'acoustique, mais aussi une façon de dire que lors des célébrations religieuses il n'est là que pour accompagner, soutenir, aider la prière. Il n'est pas la vedette. Résultat, on ne le voit, on ne sait pas comment c'est fait, comment ça marche, on ne voit pas l'organiste et son jeu.


Pour pallier cette frustration quelques organistes de la paroisse de Fontenay ont eu l'idée d'un après-midi de l'orgue*. Qu'est-ce à dire ? D'abord un temps de vulgarisation et d'approche à l'attention de tout public intéressé puis un temps d'audition.

dimanche 16 octobre 2011

Si même le Pèlerin s'y met !

En fait ce billet n'est qu'un écho au précédent et j'aurais pu le mettre en commentaire... mais comme j'ai envie qu'il soit un peu lu  ;-)  et que ça illustre plutôt bien mon propos de jeudi, j'en remets une couche. Désolée pour le Pèlerin qui fait les frais de l'opération... ou petite pub quand même au passage.

Donc ça a commencé par un bref échange avec ma nouvelle copine amie sur Facebook, l'autre jour :

jeudi 13 octobre 2011

Messe religieuse


C'est comme ça qu'on dit, maintenant.

La première fois que j'ai vu cette expression dans les avis d'obsèques je l'ai trouvée plutôt bizarre, relue plusieurs fois, cherchant en vain la subtilité, et j'ai fini par conclure que c'était une coquille. Mais ça fait quand même plusieurs fois que je la retrouve dans mon cher quotidien épluché dès l'aube entre café et tartine beurrée. Et ce matin je me suis quand même dit que ce n'était pas une coquille.

Habituellement, dans la quasi totalité de ce genre d'avis, ce journal parle de cérémonie religieuse*. La précision, le pléonasme, seraient-ils devenus nécessaires ? Quelle équivoque cherchent-ils à dissiper ? Que pourrait-on comprendre, imaginer d'autre à propos de messe dans un avis d'obsèques ?

mercredi 12 octobre 2011

Belle !

Depuis que je l'ai aperçue dimanche à la messe, au milieu des enfants, son visage paisible et lumineux ne me quitte pas. Nos regards convergents vers les enfants se sont croisés, par hasard, au-dessus de leurs têtes. Et elle a eu un beau sourire. Et elle était belle, très belle ! Non pas canon à défiler sur les podiums de haute couture ou de prêt-à-porter.  Non, encore plus belle. De la beauté limpide et paisible, discrètement rayonnante de celle qui s'est longuement battue contre une sale maladie, et qui l'a vaincue.

Sa beauté c'était son sourire qui communiquait la paix qui l'habitait. Sa sérénité qui  laissait deviner le long combat qu'elle avait dû mener et dont elle sortait grandie. Son bonheur de retrouver ses activités, les enfants du caté.  Pas d'exubérance, juste à sa place, comme avant, au milieu des enfants, mais ce sourire et cette paix, délicatement rayonnants.

dimanche 9 octobre 2011

Combien vous étiez ? Y avait du monde ?

Ce matin mon curé blogueur a fait un billet sur le sujet, qu'il a intitulé On n'a pas eu beaucoup de succès. Ça tombe bien, j'avais envie de faire, moi aussi, mon petit discours sur le sujet. J'aurais pu mettre un commentaire sur son blog, mais j'avais envie de baratiner m'expliquer un peu plus sur la question et je ne voulais pas squatter son espace.

Église Notre-Dame - Fontenay-le-Comte (85)
 La question qu'il pose est exactement celle que nous nous sommes posée jeudi soir lors de notre réunion de commission culture de l'association du patrimoine. Il n'y était pas, donc ce n'est pas de nous qu'il parle... mais les occasions d'entendre cette réflexion ne manquent pas.

Donc, jeudi soir, nous faisions le bilan de quelques manifestations culturelles (musicales essentiellement) récemment organisées. Constat amer : les résultats ne sont pas à la hauteur de l'investissement (humain) déployé. Et, contrairement à l'allusion de Monsieur le Curé, nous nous sommes remis en cause et posé quelques questions. Extrait du compte rendu :

- y aurait-il trop de propositions, dans ce domaine en particulier ?
- faudrait-il alors se contenter de quelques temps forts dans l'année, bien ciblés ?
- la communication que nous faisons sur ces événements est-elle au point ? à revoir ? comment ?...
- comment savoir si les propositions répondent aux attentes des paroissiens, des non pratiquants, des incroyants ? tout ce public que nous voulons atteindre...
- les chrétiens engagés dans des mouvements ou services paroissiaux se sentent-ils concernés pas les propositions de la commission et comment soutiennent-ils son action ?
- avons-nous suffisamment expliqué les objectifs de la commission et donc les propositions qu'elle fait ?

vendredi 7 octobre 2011

30 ans déjà... 30 ans seulement...

De quoi veux-je parler ?

Des 30 ans de Radio Notre-Dame ? Non, pas vraiment. J'avoue que je ne me sens pas trop concernée. Radio Notre-Dame, en Vendée c'est pas ça. Par contre les 20 ans de RCF Vendée, faudra pas louper (pub anticipée, ce sera le 13 mai 2012).

Ça ne fait pas 30 ans, mais dans l'actu intéressante il y a aussi la disparition de Steeve Jobs (incontournable quand on se prétend webmachin) et aussi le(s) Nobel(s).

Non, j'opte pour les trente ans de l'abolition de la peine de mort, que par flemme j'appellerai désormais dans ce billet APM.

30 ans déjà... Oui, pour les vieux de ma génération, 30 ans c'était hier. Évidemment, pour les moins de trente ans, c'est autre chose. Mais quand même, les jeunes, reconnaissez que 30 ans ce n'est pas grand chose au regard de l'Histoire (avec un grand H).

mercredi 5 octobre 2011

Douceur du soir


Parc de La Vallée aux Loups à Chatenay-Malabry (92)


Au soir d'une folle journée, prendre le temps de m'arrêter, oser le break.

Savoir poser la souris, lever les doigts du clavier, et les yeux de l'écran.

Ne pas me laisser fasciner par l'icône qui ne cesse d'afficher avec désinvolture le nombre de mails que je n'ai pas encore ouverts. Ils attendront bien jusqu'à demain.

Ne pas répondre aux petits ronds rouges provocateurs de facebook qui me disent là aussi les messages en attente, les amis qui traînent encore sur la toile, eux aussi, à une heure tardive.

Laisser tomber pour ce soir ce qui n'est pas terminé et que je veux trop bien fignoler. 
J'ai passé trop assez de temps aujourd'hui sur l'ordi, et le web, même si ce n'est pas pour m'amuser.

mercredi 28 septembre 2011

Christos


Au risque de faire un peu lourd je reviens encore une fois sur ce document paru dans le plus grand silence au début des vacances d'été.

L'année se terminait, on faisait des bilans et des évaluations à tour de bras réunions, le beau temps du moment nous faisait déjà rêver aux vacances (qui seraient pourries, mais ça on ne le savait pas encore) et la sortie du nouveau parcours de Confirmation… OK… on verra ça à la rentrée.

Et voilà la rentrée. Tout redémarre, et en effet on s'intéresse à Christos. C'est comme ça qu'une bonne douzaine d'animateurs de Confirmation et des prêtres du doyenné (de Fontenay, bien sûr) se sont retrouvés dernièrement pour une présentation du parcours par les auteurs du document (enfin, les deux tiers, des auteurs).

lundi 26 septembre 2011

Mais enfin, vous savez encore lire ?

Furax Marie-So quand elle arrive au week-end de formation, samedi dernier. Surtout quand on la félicite pour son article dans la revue Catholiques en Vendée (cf ci-contre).

Bon, on s'explique.
Ce n'est pas après nous qu'elle est furieuse, mais après tous ces  soi-disant bons lecteurs de cette bonne revue diocésaine. Après la publication du fameux numéro elle a rencontré plein de gens qui lui ont dit : "Pourquoi sur la photo vous avez tous un livre et un journal ?" Grrr ! Elle a vu rouge. C'est bien la peine qu'on se fende d'un billet (même court) pour vous expliquer si vous ne le lisez pas ! Lisez ! vous aurez la réponse à votre question ! Mais lisez jusqu'au bout, la réponse, elle est dans les deux dernières phrases.

dimanche 18 septembre 2011

Une fourmilière… nommée Paroisse

C'était ce matin, messe de rentrée de la paroisse.
Un peu d'effervescence dès 9 h 30 pour les derniers préparatifs : répétitions de la chorale, des musiciens, des lecteurs, mise en place du diaporama, dernières consignes aux enfants de chœur servants d'autel et aux enfants du KT (pour qui c'est aussi la rentrée), préparation de la procession d'entrée etc.

Rentrée, ça veut dire qu'on redémarre : les services, les mouvements, le KT, et bien sûr les incontournables réunions pour préparer et faire vivre tout cela. Ça veut dire aussi qu'on accueille les nouveaux arrivants dans la paroisse. On essaie de les repérer, on les invite à se faire connaître à la fin de la messe autour d'une boisson et d'un gâteau et bien sûr on ne manque pas de leur dire que le chantier est toujours ouvert et qu'ils seront les bienvenus pour y participer. Ça tombe bien, c'est ce qu'on a entendu dans l'évangile* ce matin : y a pas d'heure, on peut embaucher quand on veut est prêt et on sera payé le même prix.

vendredi 16 septembre 2011

De silence & d'amour

C'est le titre du documentaire programmé hier soir par Le Renaissance, cinéma de Fontenay, pour le premier ciné-débat de cette année.

A première réflexion et après avoir d'abord vu le film en DVD sur mon petit écran d'ordi, j'ai trouvé qu'il fallait être un peu culotté pour le proposer à un ciné débat et je n'étais pas très rassurée d'y participer. Oui, j'avoue, j'avais un peu peur de réactions négatives. Sur mon ordi je le trouvais sombre, triste, négatif... bon enfin pas grand chose de positif. Mais qu'est-ce qui leur a pris de proposer ce film documentaire ?

Pour situer le film disons que  le réalisateur, Michael Whyte, athée, vivait près du monastère de la Très Sainte Trinité à Notting Hill, au cœur de Londres, et que la vie de ces Carmélites l'intriguait. Il souhaitait en savoir plus sur la vie de ces femmes. Il a attendu 10 ans avant d'avoir l'autorisation d'entrer puis de poser sa caméra pour filmer leur vie toute simple, sans fioritures, sans mise en scène, sans effet-cinéma particulier. Juste un regard posé. Dix ans de correspondance avec elles et d'attente.

dimanche 11 septembre 2011

St Christophe, patron des automobilistes


Voilà la 4e année consécutive que cette pratique d'honorer St Christophe a été remise à l'honneur par les paroissiens de Longèves. A l'entrée du bourg, St Christophe, patron de l'église, patron du relais, du haut  de son promontoire veille sur les Longevois, chrétiens ou pas. Et ça fait des lustres qu'il veille ainsi.

 "On connaît la légende de ce saint pénitent, passeur volontaire, qui porta sur ses épaules l'enfant Jésus. C'est probablement le cœur charmé par ce gracieux épisode de vie que les habitants de Longèves, qui avaient à redouter à certaines heures les crues subites de la Longèves, placèrent en cet endroit le nom et l'image de St Christophe, comme un symbole et une sauvegarde :  Regarde St Christophe et va-t-en rassuré."

Et, comme chacun sait, St Christophe est aussi le patron des automobilistes. Voilà donc deux raisons de l'honorer et de se mettre sous sa protection. St Christophe était donc aujourd'hui à l'honneur sur toute la ligne : messe, bénédiction de tout ce qui roule (auto, moto, vélo... les tracteurs aussi étaient invités mais ils n'ont pas encore osé venir), et temps de convivialité. Le maire était même invité, à la fin de la messe, à présenter les actions de la municipalité dans le domaine de la sécurité routière : programmes d’entretien et d’aménagement du réseau routier, développement des sentiers piétons, appels à la prudence, réglementation interne à la commune...

samedi 3 septembre 2011

D'une Congrégation à l'autre

Voilà, notre chemin s'est arrêté là. Ou plutôt non, il est arrivé à un carrefour et il s'est fondu dans un autre chemin.

Depuis le temps qu'on s'y préparait. Ce chemin, il devenait trop ardu. Nous étions désormais si peu à l'emprunter, plus personne ne nous suivait, et on finissait par s’essouffler.

Alors on a beaucoup réfléchi, prié, discerné... ça a été long, très long... des années... Certains, justement, ne comprenaient pas cette lenteur (oui, certains plus que certaines) : alors vous en êtes où ? ça y est ? c'est pas encore fait ?
Il est des décisions radicales qui ne se prennent pas à la légère, qui se mûrissent longuement dans la réflexion et la prière. Ne pas brusquer, blesser le moins possible. Donner à chacune le temps de faire son chemin, de comprendre, d'accepter...
C'est vrai, il nous a fallu des années, des tâtonnements, des changements de cap.

Au terme de notre discernement communautaire, nous avons dû nous prononcer personnellement sur le choix arrêté par les responsables. Il a fallu à chacune faire un pas décisif pour entrer dans ce dépouillement, cet abandon, ce passage dans tout son sens pascal de mort et résurrection. On sait bien que c'est pour une résurrection, pour plus de vie, comme nous aimons le dire... mais avant la Résurrection il y a la Passion et la mort.

Nous avons ensuite demandé à une autre Congrégation de nous accueillir, et il lui a fallu à son tour réfléchir, prier, discerner. Pour nous, encore un temps d'attente, d'abandon dans la disponibilité...
Et avec beaucoup de fraternité elles ont accepté de nous accueillir dans leur famille religieuse. Beaucoup de délicatesse dans les écrits et les paroles des responsables pour nous accueillir et nous aider à poursuivre le chemin commencé, le continuer avec elles.

Enfin, depuis le premier juillet, nous avons l'accord de l’Église pour continuer notre vie religieuse dans une autre Congrégation. Concrètement, en termes stricts de droit canonique, cela s'appelle une fusion, et cela  veut dire que notre Congrégation n'existe plus et que nous devenons membres de la Congrégation qui nous accueille. Voilà le passage, la mort, pour une vie autre et ailleurs.

Et maintenant c'est une autre aventure qui s'ouvre à nous, avec d'autres Sœurs pour compagnes, sur la même route, à la suite du Christ, au service de la mission de l’Église.

Je voudrais aussi rendre hommage à ceux qui nous ont accompagnées au long de ces années. Accompagnement humain, spirituel, à la manière du Christ sur la route d'Emmaüs, nous aidant à relire notre histoire pour en tirer toute la richesse et l'offrir à celles qui nous accueilleront... nous faisant entrer dans une attitude spirituelle à la fois d'offrande, d'abandon et d'accueil. Yves, désormais évêque, Jacques, désormais en responsabilité nationale dans l’Église de France, Henri et Marcel proches de nous sur le terrain, Michel le canoniste...  pour n'en citer que quelques uns, les plus au coude à coude sur ce chemin. Qu'ils soient assurés de toute notre reconnaissance, et la mienne en particulier.

Ces jours-ci cela sera annoncé officiellement dans le diocèse. Un peu plus tard nous aurons une célébration pour marquer cet événement, notre entrée dans une nouvelle Congrégation. Même si nous ne sommes pas nombreuses, c'est un événement d’Église, un événement qui ne laissera pas non plus  indifférente la société, la ville de Fontenay où nous sommes présentes et où nous œuvrons depuis plus de 300 ans auprès des enfants, des jeunes et des malades en particulier.

Un nouveau chemin s'ouvre à nous pour servir nos Églises, et en particulier l’Église de Luçon. Nous confions tout cela à votre prière.

dimanche 28 août 2011

Une fête de l'amour

C'était hier. Marie-France et Jean-Denis fêtaient 50 ans de mariage et de vie commune. Ils ont voulu marquer cet anniversaire avec leur famille et leurs amis. Un temps d'action de grâces et une très belle fête.

Tout a été minutieusement préparé. Ils s'y sont  pris longtemps à l'avance, prenant ainsi le temps de penser à tout, d'aménager, enrichir... jusque dans les détails : chants et textes de la messe, feuillets, intervenants, témoignages,  invitations, décoration et fleurissement, verre de l'amitié, menu et animation.... (C'est toujours dangereux de commencer à énumérer, on est sûr d'oublier quelque chose, quelqu'un).

Pour eux, chrétiens engagés, cet anniversaire  était à la fois action de grâces pour tant d'années vécues ensemble, et nouvel engagement pour les années qu'il leur reste à vivre, sachant que ce ne seront pas les plus faciles, où il faudra affronter le vieillissement, la maladie, la mort, la solitude... Et cela devait se célébrer dans une eucharistie.

vendredi 26 août 2011

"Semer la joie"



Elles étaient une soixantaine hier soir à nous faire partager leur bonheur de chanter. Des jeunes de 8 à 20 ans passionnées de chant qui y consacrent beaucoup de temps et une semaine de leurs vacances.

La Maîtrise de Bordeaux se définit comme un lieu d'éducation musicale, humaine et spirituelle. Répétitions hebdomadaires, stages, concerts et tournées pendant l'été. Cette année  la tournée se déroule dans le Sud-Vendée. Hébergées à Chaillé-les-Marais, elles donnent deux concerts à Fontenay et à Luçon.
 Travail et répétition le matin, visite-découverte de la région, détente l'après-midi. Aujourd'hui ce sera la sortie au Puy du Fou avec le spectacle de la Cinéscénie le soir.

Une heure de chorale, souvent a capella, souvent sans texte et sans partition, d'un répertoire éclectique de musique classique, sacrée, profane et folklorique. Toutes ensemble ou en formation selon l'âge. De toutes jeunes voix travaillées aux vocalises, claires et légères. Un air de fraîcheur et de bonheur qui a séduit les nombreux auditeurs venus les écouter.

Pourquoi j'ai mis ce titre à ce billet : "Semer la joie" ?
Tout simplement parce que c'est la devise de la Maîtrise de Bordeaux. Par le chant, semer la joie lors de ses concerts et des rencontres qu'ils suscitent. Semer la joie, tout un programme !

Avec les Jeunes de la Fédération du Nord-Pas-de-Calais c'est le 2ème groupe de jeunes musiciens et chanteurs que nous accueillons à Fontenay cet été, à l'initiative de l'Association des Amis du Patrimoine de la paroisse. A travers une passion commune un lieu d'éducation, de formation humaine et spirituelle, d'apprentissage de la vie ensemble.


samedi 20 août 2011

Grand âge


 Dernièrement j'ai passé quelques jours avec une dame âgée et fatiguée. Chez elle, elle était déjà fatiguée, mais la perspective d'une escapade de quelques jours ne lui déplaisait pas du tout. Un petit changement d'air. Même si elle savait (et moi aussi) qu'elle ne sortirait pas beaucoup.

Mais sur place la situation s'est aggravée. Hospitalisation... Examens de toutes sortes... Inquiétude.. et enfin retour à la maison, sans changement notoire.

samedi 13 août 2011

Y a du wifi ici ?

Ça c'est la question inévitable. On l'entend partout : réception des hôtels, cafés et bars, offices de tourisme etc. Le wifi fait désormais partie  du confort basique que doivent offrir les lieux publics sous peine de perdre des clients.

A Cham' les connaisseurs ne posent même plus la question. Il y a du wifi quasiment partout, ça se sait, et sur la place de l'office de tourisme (joliment dénommée d'ailleurs Triangle de l'amitié) c'est wifi garanti, soi disant limité à 30 mn (je ne m'en suis pas aperçue...), 24 h/24 et 7 jours/7.
 Le régal des accros quoi.