samedi 31 mars 2012

Avec les enfants entrer dans la Semaine Sainte

Le dernier repas de Jésus avec ses disciples
Comme une introduction à la Semaine Sainte cette invitation des enfants à leur soirée des "Mises en scène". Et même aussi comme une prière qui commence par le signe de la croix gestué et commenté (cf. ci-dessous) et qui se termine par un chant à Marie.

Place aux enfants pour raconter à leur manière cette histoire sainte et nous la partager.

Ça fait déjà plusieurs années qu'ils nous ont habitués à cette soirée au seuil de la Semaine Sainte. En équipe, avec leurs catéchistes, ils préparent des saynètes sur des textes qu'ils ont lus, approfondis, médités, priés dans leurs heures de caté.

Hier soir, ils ont balayé l'histoire du peuple de Dieu, pour nous mener de l'appel d'Abraham à quitter son pays à la résurrection de Jésus. Dix tableaux mimés, dialogués, costumés, chacun étant suivi d'un intermède musical interprété par un enfant : guitare, flûte, violon, harmonium. Dix scènes qu'ils vivaient et qui les ont sans aucun doute marqués. Une façon de s'approprier le texte et le message. Une pédagogie vivante au service de l'annonce de la Bonne Nouvelle et des enfants.

Le bonheur était lisible sur tous les visages : enfants, parents, catéchistes, amis et paroissiens venus à cette soirée. Et demain soir commencera la Semaine Sainte : le centre de notre foi, le centre de notre vie chrétienne. Merci les enfants de nous y avoir ainsi introduits et marchons ensemble vers Pâques.

Le signe de la croix

Il y a le haut et le bas,
la gauche et la droite,

Il y a le ciel,
il y a la terre,
un bout du monde,
l'autre bout du monde.

De haut en bas,
la Croix relie les hommes à Dieu.
De gauche à droite,
la Croix relie les hommes entre eux.

En faisant sur moi
le signe de la Croix,
c'est tout entier, Seigneur,
que je me présente à Toi.

► D'autres photos sur le site de la paroisse St Hilaire de Fontenay


lundi 26 mars 2012

Chant sacré

Ensemble vocal du Bois d'Amour (Poitiers)
Avant qu'il ne soit trop loin dans le temps, je grapille quelques minutes pour parler de ce premier festival de chant sacré que nous avons organisé à Fontenay-le-Comte le week-end dernier. Hier soir nous étions un peu HS mais heureux du résultat, et heureux de voir la satisfaction des spectateurs et des chorales participantes.

Plus d'un an de travail, de contacts, crescendo au fur et à mesure que l'échéance approchait. Tout un travail de fourmi, dans les coulisses. Et puis la partie plus visible, mais qu'on appréhende mal : affiches, tracts, mails, articles de presse, annonces diverses sans savoir où l'on sème, si ça va plaire ou pas. La grande interrogation, la grande aventure.

Chant sacré... en plus le thème était un peu risqué. Ça plaît encore le chant sacré aujourd'hui ? Quelqu'un m'avait dit : Hum... la musique sacrée c'est pas trop mon truc. Vous auriez organisé un concert de Jazz chrétien je serais peut-être venu.

Cinq chorales ont relevé le défi et osé un programme consistant avec des oeuvres et des compositeurs de renommée : Franck, Menegali, Donizetti, Kodaly, Duruflé, Bach, Saint-Saëns, Fauré... pour n'en citer que quelque uns et une cantate de Buxtehude (Membra Jesu nostri). Trois chorales fontenaisiennes participaient à ce festival : la Chorale St Hilaire, l'Ensemble vocal Cantabile Opus 85 et la Chorale Tempo Voce, auxquelles sont venus se joindre deux choeurs régionaux : le Collegium Vocal de Chauray et l'Ensemble Vocal du Bois d'Amour de Poitiers. La Schola Grégorienne du diocèse de Luçon est également intervenue au cours de la messe du dimanche 25 mars, avec notamment le Salve Regina solennel.

Et le public loin de bouder a répondu largement... à nous en étonner nous-mêmes. Et pas que des cathos, mais des gens simplement amoureux de la musique et du chant (fussent-ils sacrés) et du beau. A la fin de chaque concert, du dernier en particulier, j'étais frappée par les visages paisibles et souriants de tous (choristes et auditeurs). Comme si ce moment avait créé une trêve au milieu des soucis et des conflits de nos vies bousculées. Un moment d'apaisement et de communion.

Merci à tous ceux qui contribué à ces moments de bonheur, d'une façon ou d'une autre, avec leurs dons et leurs talents partagés et mis en commun.
"Ce festival répond à la volonté de l’Association d’ouvrir ce patrimoine, commun à tous, à certaines manifestations artistiques qui trouvent une juste expression dans ce lieu sacré, et de  montrer qu’au-delà de sa vocation cultuelle fondamentale, il  peut participer à  la vie culturelle de nos cités dans le respect de toutes les convictions.
Le choix délibéré de mars répond également au souci d’associer cette manifestation au temps privilégié du Carême, signifiant par là que ce temps de ressourcement et d’espérance pour les chrétiens, peut être mis aussi à profit, grâce à l’art du chant sacré,  par tout être humain en quête de sens à sa vie. (J. N. Naud)
En ces jours, en cette année, du cinquantenaire de Vatican II, je renvoie à la Constitution Gaudium et Spes qui traite largement en son chapitre 2 de l'essor de la culture et de la relation foi-culture.
"À leur manière aussi, la littérature et les arts ont une grande importance pour la vie de l’Église. Ils s’efforcent en effet d’exprimer la nature propre de l’homme, ses problèmes, ses tentatives pour se connaître et se perfectionner lui-même ainsi que le monde. Ils s’appliquent à découvrir sa place dans l’histoire et dans l’univers, à mettre en lumière les misères et les joies, les besoins et les énergies des hommes et à présenter l’ébauche d’une destinée humaine plus heureuse. Ainsi sont-ils capables d’élever la vie humaine qu’ils expriment sous des formes multiples, selon les temps et les lieux." (GS n° 2, § 3).


Festival de chant sacré, sur le site de la paroisse de Fontenay  :
♦ présentation des chorales et des programmes
♦ photos des concerts

samedi 24 mars 2012

Je t'ai gravée sur les paumes de mes mains


C'est le prophète Isaïe (49, 16) qui nous rapporte cette parole que Dieu lui adresse pour dire son amour et sa tendresse envers son peuple.

Parole qui m'est venue spontanément à l'esprit à la lecture du journal ce matin. Ce quotidien régional dont j'aime particulièrement la dernière page parce qu'elle est un peu originale, parce qu'elle a un ton généralement plus positif que les sombres infos contenues à l'intérieur. Cela s'intitule : coulisses... tout peut arriver... l'histoire... regard sur... etc.
"Le groupe de téléphonie Nokia cherche à faire breveter une technologie innovante. Un tatouage qui apparaît ou vibre quand une personne reçoit un appel ou un texto sur son téléphone portable. Ou quand la batterie est sur le point de se décharger."
J'imaginais tout de suite plein de dessins apparaître, scintiller, vibrer sur les bras et sur les mains, quand la parole d'Isaïe a surgi de ce fouillis. Vois, je t'ai gravée sur les paumes de mes mains... parce que je t'aime et ne veux pas t'oublier.

Déjà la semaine dernière Sœur Nathalie Becquart nous avait dit que la main de l'homme était en train de se transformer (à cause de l'usage de ces nouvelles technologies), et ce matin un tatouage qui apparaît quand le téléphone sonne, ou quand la batterie baisse... O homme que deviens-tu ?

Ce précieux téléphone que l'on porte presque religieusement dans la main et qui ne la quitte pas. Car aujourd'hui les portables ne sonnent presque plus (sauf ceux des néophytes), ils vibrent, il faut donc qu'ils soient en contact avec le corps pour ne manquer aucun appel. Et voilà que Nokia invente son tatouage pour signaler un appel. (Pour les aspects techniques, assez sophistiqués d'ailleurs, on peut trouver ça facilement sur le net avec 2 mots clés ; et ça commence à buzzer).

Indispensable, incontournable téléphone... vital ?...

On ne sait pas trop comment réagir à ce genre de progrès... progrès ? innovation tout simplement. Un pas de plus vers l'intégration des nouvelles technologies au plus près du corps, et même carrément dans le corps humain. Et ça pose plein de questions, de tous ordres (éthique, sanitaire, social...).

Homme, sauras-tu distance garder...
sauras-tu intelligence garder...
sauras-tu simplement humanité garder face aux idées et innovations plus ou moins farfelues ?

Et moi que vais-je graver sur la paume de ma main ? Ton nom Seigneur, car je t'aime et ne veux pas t'oublier... ou bien laisserai-je s'installer à ta place d'autres i-dieux ?

mercredi 21 mars 2012

Festival de chant sacré


Bon, voilà, juste un petit rappel. C'est J - 2 pour ce festival. Il y a des mois qu'on y travaille, et c'est crescendo sur la fin, évidemment.

A l'origine une volonté de l'association Les Amis du Patrimoine de la paroisse St Hilaire de Fontenay de proposer un temps fort pendant du Carême. Ce festival s'inscrit dans les objectifs de l'association et en particulier de la commission culturelle : "valoriser le patrimoine religieux au travers de manifestations originales et inédites. Les dates (23-24-25 mars) ne sont pas choisies au hasard, le Carême est un temps fort qui précède la plus grande fête liturgique chrétienne. Notre ambition c'est aussi de créer une manifestation participant à l'essor économique de Fontenay."

Quatre chorales et ensembles vont intervenir sur ce thème du chant sacré au cours des trois soirées : la Chorale Saint-Hilaire, sous la direction de Marie-Andrée Gandriau,  l'Ensemble vocal Cantabile Opus 85, sous la direction de Maxime Kaprielian,  la chorale Tempo Voce, sous la direction de Yves Dooghe et Françoise Lieurade, le Collegium Vocal de Chauray, sous la direction de Françoise Brillaud et l'Ensemble Vocal du Bois d'Amour de Poitiers, sous la direction de Jacques Richard qui interprétera une œuvre de Dietrich Buxtehude.

Ça vaut le déplacement... Bon d'accord Cherbourg, Paris (surtout une veille du concours d'Agrég.  ;-) ou Metz c'est un peu loin, j'admets... mais Les Herbiers, c'est tout près et pourquoi pas aussi Angers... Et je ne parle pas du reste de la Vendée et départements proches. Donc à bientôt...

Et pour en savoir plus : tarifs, programme, comment venir et tout ça, un petit tour par ici, sur le site de la paroisse...


vendredi 16 mars 2012

Et germera la paix

A l'initiative de Mgr Lalanne, évêque de Coutances, et longuement travaillé par la CORREF et différentes instances parties prenantes un projet au service de la paix est en train de voir le jour.

Sur cette terre de Normandie douloureusement marquée par la deuxième guerre mondiale, terre du Débarquement, terre d'Histoire, à Sainte-Mère Église, une communauté religieuse reçoit la mission d'y être présence et témoignage de paix et de réconciliation. Ce projet longuement étudié aboutit à une communauté inter Congrégations et internationale, symboliquement deux religieuses françaises et une allemande, probablement une américaine.

Comme toute communauté religieuse, sa première mission est celle de la prière, mais aussi par la vie fraternelle de ses membres elle reçoit mission d'être signe de paix et de réconciliation au-delà des différences de culture, de langue, de civilisation, au-delà des conflits qui ont déchiré leurs pères. Être là aussi pour proposer à ceux qui reviennent en ces lieux, pèlerins ou touristes, des temps d'accueil, de partage, de mémoire, susciter des propositions dans ce sens.

Combien de temps pour que les blessures se cicatrisent et que des chemins de réconciliation se croisent !...

Projet audacieux qu'on ne peut qu'encourager et soutenir par la prière et l'intérêt qu'on y porte. Bonne route à cette communauté.
Amour et vérité se rencontrent, justice et paix s'embrassent ;
la vérité germera de la terre et du ciel se penchera la justice.
Le Seigneur donnera ses bienfaits et notre terre donnera son fruit.
La justice marchera devant lui, et ses pas traceront le chemin. (Psaume 84, 11-14) 

Il y a ça aussi, dans un autre genre...

lundi 12 mars 2012

Ce mail qui me nargue


Dans ma liste de mails il y en a un que j'ai laissé en "non lu" et qui flashe et me nargue chaque fois que j'ouvre ma messagerie. Ce mail reçu il y a quelques jours et qui m'invite à une session de formation. "...On a pensé que tu pourrais y participer". Il est des moments où j'aimerais mieux qu'on ne pense pas à moi.

1ère réaction : encore ! Je trouve décidément qu'on pense un peu trop à moi, j'ai déjà été embarquée dans la session des secrétaires il y a quelques jours et en voilà déjà une autre qui se profile.

2ème réaction : 6 jours de session, c'est énorme, c'est onéreux en temps ! Et puis en juillet. Et zut. Et si j'ai une autre proposition plus intéressante à ce moment-là, je serai coincée.

3ème réaction : je lis de plus près le paragraphe qui présente la pédagogie de la session. Alors là c'est carrément pas mon truc, trop onéreux en implication perso. Je n'ai pas du tout envie de m'embarquer la-dedans.

Je note quand même que j'ai dix jours pour répondre. 
On verra, laissons dormir... 
Et hop, sous le coude... enfin, façon de parler.

Mais ce mail est toujours là, chaque fois que j'ouvre ma messagerie, qui flashe, qui me provoque... et les jours que je vois filer, trop vite.

Peu à peu s'installe tranquillement l'idée que c'est une chance qui m'est offerte, une invitation à découvrir autre chose, d'autres façons de travailler, d'autres personnes... jusqu'à devenir conviction que refuser c'est rater quelque chose.

Et voilà, les 10 jours sont arrivés à leur terme. 
Le refus-trouille s'est transformé en opportunité-chance-à-saisir. 
Et j'ai accepté.

En repensant maintenant à cette petite histoire, je me dis que ce ce mail, là, en gras, au milieu de ma liste et qui me narguait a participé à sa façon au travail de maturation, plus ou moins consciemment. Et qu'il n'est peut-être pas innocent dans la décision finale.

Et on voudrait me faire croire qu'internet est nuisible à la vie spirituelle ?... 


mercredi 7 mars 2012

Entre résolution et procrastination*

Ce matin, en ouvrant mon petit missel de poche, je suis tombée sur une prière toute simple que j'ai bien aimée. Auteur inconnu précisait le livret.

                                                 Aide-moi à donner...
Seigneur, aujourd'hui, tu m'appelles à donner,
voilà un appel de plus.
Bien sûr je suis assez d'accord,
mais j'ai tellement de choses à faire...
Je verrai demain !
N'est-ce pas le plus important d'être "assez d'accord" ?
Je vais mûrir ma décision.
Mais Seigneur, si tel est mon désir,
si tel est ton désir,
aide-moi aujourd'hui à le réaliser.
Aide-moi simplement à décider de donner, et qu'il en soit ainsi.

J'ai commencé par me dire qu'on pouvait remplacer le verbe donner par presque n'importe quel autre verbe :  partager, écouter, rendre service, rendre visite, pardonner... et que cela ne changeait quasiment rien à la prière. Ce n'était donc pas là l'essentiel de la prière. J'ai donc privilégié le "tu m'appelles" et la suite. Bien vue la suite.

Mais pourquoi donc  faut-il qu'il y ait toujours quelque chose de plus pressé, de plus urgent, de plus intéressant qui fasse remettre à demain cet appel qui me titille. Et combien de bonnes raisons pour justifier ce "je verrai demain" : je serai plus disponible, plus en forme, je vais réfléchir, je vais m'organiser, et puis il faut absolument que je termine ce travail... Et voilà comment on procrastine et on n'avance pas à force de reporter sous prétexte que ce sera mieux demain et que je serai mieux disposée et que les conditions seront meilleures, et que... et que...

Comme ces bonnes résolutions qu'on commencera demain...

Seigneur, aide-moi simplement à décider de répondre à ton appel discret... et à m'y tenir.

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*La procrastination (du latin pro et crastinus qui signifie "demain") est une tendance à remettre systématiquement au lendemain quelques actions (qu’elles soient limitées à un domaine précis de la vie quotidienne ou non). Le « retardataire chronique », appelé procrastinateur, n’arrive pas à se « mettre au travail », surtout lorsque cela ne lui procure pas de satisfaction immédiate.


vendredi 2 mars 2012

Avec les femmes de Malaisie


Tous les ans, le premier vendredi de mars a lieu la Journée Mondiale de Prière des femmes (JMP).

La JMP est un mouvement international de femmes issues de toutes confessions chrétiennes et qui organise chaque année, dans le monde entier, une journée de prière, d'action et de solidarité. Par la JMP les femmes affirment que prière et action jouent un rôle essentiel dans le monde et ne peuvent être dissociées. Ce mouvement a été largement relayé par l'Action Catholique des Femmes (Acf).

Les femmes d'un pays, différent chaque année, préparent la prière qui sera célébrée dans le monde entier. Les textes et les prières qui la composent nous sont confiés par des chrétiennes d'un autre pays. Cette année c'est la Malaisie qui est honorée.

En nous faisant découvrir un pays dans sa géographie, son histoire, son économie, à travers des témoignages, ces textes nous unissent aux rédactrices, et les uns aux autres à travers le monde lorsque nous célébrons cette prière. Nous avons à cœur de respecter les textes qui nous sont donnés, même s'ils sont parfois déroutant dans leur formulation, dans leur forme de prière ; nous manifestons ainsi notre estime aux rédactrices, comme nous aimerions que nos propres textes soient respectés.

Le livret remis aux participants comprend tout le déroulement de la prière mais aussi une présentation du pays : climat, géographie, économie, gouvernement, population, culture, femmes, religion, église. Et la prière intègre aussi ces éléments.

La devise du mouvement, s'informer, prier, agir, trois orientations que l'on retrouve dans la célébration. L'action se concrétise par un geste de solidarité pour financer des projets éducatifs et de formation des femmes de milieux défavorisés.

Cette année les femmes de Malaisie ont choisi de terminer leur prière en reprenant la belle prière d'Alan Paton (extraite d'une de ses œuvres, parue en 1968 : Instrument of Thy Peace) :

 Seigneur,                                 
Ouvre mes yeux, que je puisse voir les besoins des autres.
Ouvre mes oreilles, que je puisse entendre leurs cris.
Ouvre mon cœur, pour qu'ils ne restent pas sans secours.
Fais que je n'aie pas peur de défendre les faibles à cause de la colère des forts.
Fais que je n'aie pas peur de défendre les pauvres à cause de la colère des riches.
Montre-moi là où amour et espérance et foi sont nécessaires.
Et fais de moi ton instrument pour aller les offrir en ces lieux.
Ouvre ainsi mes yeux et mes oreilles 
pour qu'en ce jour je puisse faire un peu œuvre de paix pour toi.
                                                   Amen


Prochain rendez-vous le 1er mars 2013, où la journée sera préparée par des femmes de France avec pour thème : "J'étais étranger et vous m'avez accueilli ".