dimanche 15 juin 2025

Baptême de paramoteur

Paramoteur
Voilà quasiment trois ans que j'ai déserté ce blog... mais comme j'ai vraiment envie de vous raconter mon escapade aérienne en ULM-Paramoteur avec Stéphane, me revoilà... Photos et vidéos à l'appui. Joli cadeau d'anniversaire.

Le paramoteur, comme l'autogire, est le plus petit engin volant motorisé. Pour faire simple, disons que c'est un parapente enrichi d'un moteur.. 

Mardi 10 juin, 19 h, direction Le Fenouiller, où je rejoins Stéphane qui m'a donné rendez-vous en plein champ au milieu de rien. Il fait enfin beau, pas trop de vent, ce vent qui a fait reporter trois fois notre rendez-vous.

20 h 15, on démarre. Un soupçon de chahut en roulant sur les deux-trois mottes de terre et on décolle aussitôt. Direction Noirmoutier, le Bois de la Chaise. 

Autogire
Après le survol de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Saint-Hilaire-de-Riez, on s'écarte légèrement du littoral et de ses communes pour survoler plutôt les marais et polders, marais Breton de Vendée. Très surprise par le paysage vu d'en haut. Je ne pensais pas qu'il y avait tant de terres vierges, de marais, de polders, fruit du travail et de la compétence des moines des XIe/XIVe siècles. Impressionnant travail. Tout cela gagné sur la mer. Pas étonnant qu'un jour ou l'autre elle reprenne ses droits. On se sent bien petit face à cette immensité.

La terre vue du ciel, on en reconnaît bien les contours, le trait de côte. Sa rotondité dessine l'horizon. La mer est haute, mais en s'approchant on aperçoit les balises du Gois. Tout est si petit de là-haut…

Survol du Bois de la Chaise, où les riches manoirs se laissent découvrir, cachés en bas par les bois et la végétation. Et c'est le chemin du retour, au soleil couchant qui donne une couleur particulière à l'atmosphère. Atterrissage en douceur sur très peu d'espace. Pour le passager c'est moins sportif que le parapente où il faut courir pour entraîner et faire décoller la voile et atterrir sur ses pieds, en courant à nouveau, sans tomber de préférence. Souvenir, souvenir…

Au sol, au moment du décollage, il commençait à faire chaud, mais en prenant de l'altitude il fait vite frais et même froid. Je suis donc emmitouflée dans une polaire, un K-way coupe-vent et la combinaison prêtée par Stéphane, bien rembourrée et étanche. Taille unique pour tous les clients, XXL, à l'aise ! Et je supporte très bien tout cela.

Malgré la légèreté, voire la fragilité de l'appareil, cette "libellule à moteur" comme dit mon frère, ne me cause aucune peur, très à l'aise. Et pourtant à plusieurs reprises Stéphane me dit que ça lui arrive de tomber en panne, mais toujours il trouve à se poser sans problème. Pour ça il repère les terrains en-dessous, pour un éventuel atterrissage. Il n'a même pas réussi à me flanquer la trouille. Sinon on vole à maxi 350 m d'altitude et environ 50 km/h. D'en haut j'ai l'impression qu'on n'avance pas.

Le soleil disparaît à l'horizon, nous voilà à nouveau sur la terre ferme, une belle journée s'achève. J'ai encore dans les yeux, la tête et le cœur quelques sensations fortes que laisse ce défi de la pesanteur et les magnifiques images de la terre vue du ciel. 

 

Quelques photos et vidéos en souvenir :

- lien pour les photos : https://photos.app.goo.gl/aCU1NwMRjDb5LzCb7

- lien pour les vidéos (sur YouTube) : https://www.youtube.com/@cybersister8512

 

 

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