vendredi 29 juillet 2011

Marthe !


Moi j'aime bien Marthe ! Enfin, celle de l'évangile je veux dire, celle qu'on fête aujourd'hui. Pratique, les pieds sur terre et pas dans le même sabot, elle ne craint pas sa peine et se donne à fond à sa tâche de maîtresse de maison sans se poser de question. Ca n'a pas vraiment été du goût de Jésus, mais elle n'avait pas le choix ! Comment vous faites, vous, quand vous recevez quelqu'un… surtout quand il arrive à l'improviste ? Vous vous bougez un peu pour lui mettre une assiette et quelque chose dedans. Même si quand il y en a pour 3 il y en a pour 4, il faut quand même s'y coller et préparer quelque chose de sympa. Hé bien voilà, non seulement elle se coltine la cuisine mais en plus elle se fait remonter les bretelles par son visiteur. Certes elle l'a un peu provoqué : "Tu crois pas qu'elle pourrait me donner un coup de main... ça te gêne pas que je fasse tout le boulot ?" La réponse ne se fait pas attendre: Tu t'inquiètes... tu t'agites... une seule chose est nécessaire... c'est celle qu'a choisie ta sœur. Et vlan ! Le récit* ne dit pas comment ça s'est terminé, et ce n'était pas le sujet. Mais j'aime bien imaginer Marthe qui encaisse, avale la boule qui gonfle dans sa gorge et continue ses préparatifs malgré tout car pour elle ce qui compte c'est l'accueil, surtout dans son pays, c'est capital l'hospitalité. Et puis après, le repas partagé, tous les 3... (tous les  4 ?). Et on continue à bavarder, à partager et le pain et la Parole, et on est heureux ensemble. Peut-être l'un ou l'autre aura-t-il glissé quand même : c'est bon ce que tu nous a préparé !

Marthe... Marie... on est tous un peu Marthe et Marie. Pas fifty-fifty, et pas toujours pareil, mais l'une et l'autre au cœur de chacun. L'éternelle tension action-prière... donner-recevoir...


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Moi aussi je l'aime bien, mais en tant que femme, il me semble être plus souvent Marthe que Marie, à nous de savoir être Marie. FB